L'avare fastueux/Atto III

Atto III

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Atto II Atto IV
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ACTE TROISIÈME.

SCÈNE PREMIÈRE.

Chateaudor, Frontin.

Chateaudor. Frontin.

Frontin. Monsieur.

Chateaudor. Va voir comment se porte mademoiselle1 Léonor.

Frontin. Oui, monsieur, mais il y a là dans l’antichambre un de vos convives qui voudroit vous parler.

Chateaudor. Qui est-ce?

Frontin. C'est cet auteur, qui doit vous dédier un livre2 de sa façon. [p. 334 modifica]

Chateaudor. Ah, ah, monsieur Jacinte? Qu’il entre.

Frontin. (A la coulisse) Monsieur, donnez-vous la peine d’entrer. (il sort)

SCÈNE II

Chateaudor, Jacinte.

Chateaudor. Je suis au désespoir, monsieur, j’ai envoyé chez vous: on ne vous aura pas trouvé.

Jacinte. Cela ne fait rien, monsieur. J’aurai toujours l’honneur....

Chateaudor. Je me flatte, monsieur, que vous me dédommagerez3 ce soir.

Jacinte. Monsieur, j’aurai cet honneur là.... mais ayant le bonheur de vous trouver seul, je voudrois vous faire voir les changemens que j’ai faits à l’épître4 dédicatoire, et de plus quelque autre chose dont j’espère que vous serez content.

Chateaudor. Ecoutez, monsieur Jacinte, puisque vous voulez me faire l’honneur de me dédier votre poème5, j’ai cru bien faire de vous instruire de quelques anecdotes qui me regardent. Ce n’est pas par vanite, le ciel m’en préserve, mais uniquement pour donner matière à votre plume eloquente de briller d’avantage.

Jacinte. Aussi ai-je profìté, monsieur, de tout ce que vous m’avez donné par écrit. Mais j’ai fait plus.....

Chateaudor. Avez-vous parlé de mes tableaux? avez-vous parlé de ma bibliothèque?

Jacinte. Oui, monsieur.

Chateaudor. Y avez-vous mis les livres que je vous ai dit que j’allois acheter?

Jacinte. Mais comment faire, monsieur, pour faire entrer le catalogue de vos livres dans une épître dédicatoire?

Chateaudor. Est-ce que cela vous paroit difficile? est-ce qu’on ne pourroit pas mettre dans une note au bas de la page: [p. 335 modifica] monsieur6 de Chateaudor possedè une bibliothèque de dix mille volumes tous choisis? Un homme d’esprit comme vous sait tirer parti de tout. Vous verrez, par exemple, si le souper de ce soir ne pourroit pas vous fournir quelque nouvelle idée, quelque idée poétique7

Jacinte. Cela se pourroit bien.... mais j’ai pensé à quelque chose de plus essentiel: j’ai entassé dans l’épitre un abrégé de votre genealogie.

Chateaudor. (Froidement) De ma genealogie! non, non, mon cher ami, je n’aime pas trop les généalogies.

Jacinte. Monsieur, comme il vous plaira. Mais j’ai fait des découvertes qui m’ont couté beaucoup de peines et beaucoup de travail8 et je serois bien aise que vous en fussiez instruit.

Chateaudor. Vous avez fait des découvertes qui me regardent?

Jacinte. Oui, monsieur.

Chateaudor. (D’un ton d’amitìé) Mon pauvre monsieur Jacinte, voyons, voyons.

Jacinte. Votre nom primitif de famille n’est-ce-pas du Colombier?

Chateaudor. Oui, mais il n’est pas nécessaire....

Jacinte. Ecoutez-moi de grâce. Christophe Colomb qui a découvert l’Amerique, et qui a été ennobli par le Roy d’Espagne avoit deux frères, et plusieurs neveux. J’ai trouvé qu’un des neveux de Colomb étoit passe de l’état de Gênes sa patrie au comtat Venaissin. Je prouve, que par corruption on a changé le nom de Colomb en celui de du Colombier, et je démonstre, mais à l’évidence, que vous descendez de cette ancienne famille.

Chateaudor. (D’un air content) Vous le démontrez à l’évidence?

Jacinte. Oui, monsieur, et en voilà la preuve. (il lui presente un cahier)

Chateaudor. Mais je crois que vous avez raison... En verité je ne saurois que dire, je n’aime pas l’ostentation, vous le savez bien, mais je vois avec plaisir que votre travail pourroit vous faire beaucoup d’honneur, et je n’ai pas le courage de vous empêcher de le publier. [p. 336 modifica]

Jacinte. Puisque monsieur m’anime et m’encourage.... mon poème sera bientôt imprimé si monsieur se charge des frais de l’impression.

Chateaudor. (D’un ton cavalier) Point du tout9 Adressez-vous à un libraire; accordez-lui son bénéfice, il se chargera de tout.

Jacinte. Comme l’ouvrage n’a été fait que pour l’épître, et que l’un et l’autre ont été faits à votre réquisition, c’est à vous, monsieur.

Chateaudor. Non, non, si l'on sait que je m’interesse à cette édition, on ne manquera pas de dire, que c’est pour l’épître dédicatoire. On se moquera de moi, cela me donnera un ridicule dans le public; n’en parlons pas d’avantage, prenez votre ouvrage, et gardez-le pour une meilleure occasion.

Jacinte. (Prend son cahier avec dépit) Mais monsieur...

SCÈNE III.

Les mêmes, Frontin.

Chateaudor. Eh bien, Frontin, quelle réponse?

Frontin. On m’a dit, monsieur, que cela va tout doucement.

Chateaudor. Tout doucement! mais sera-t-elle en état de paroître? J’irai voir moi même.... Vous voyez, monsieur: nous avons une personne malade; nous ne souperons pas ce soir.

Jacinte. (En s’en allant) Monsieur, j’ajouterai ce beau trait aux éloges de l’épitre dédicatoire. (il sort)

SCÈNE IV.

Chateaudor, Frontin.

Chateaudor. Personne ne lira son poème et on n’imprimerà pas la dédicace sans ma permission. [p. 337 modifica]

SCÈNE V.

Chateaudor, Frontin, La Fleur.

La Fleur. (En dedans) Y a-t-il quelqu’un?

Frontin. (A Chateaudor) Ah, ah, c’est la Fleur, c’est le domestique de monsieur le Marquis.

La Fleur. (En bottes) Mon maître, monsieur, va bientôt arriver. Je suis venu à cheval, comme vous voyez, pour vous prevenir qu’il ne tarderà pas, et qu’il descendra ici chez monsieur.

Chateaudor. (Froidement) Il descendra ici! vient-il à Paris pour y rester longtems?

La Fleur. Non, monsieur; il partira demain: car il a des affaires à Versailles.

Chateaudor. (A part) C’est bon. (a la Fleur avec affectation) Je me flatte que monsieur le Marquis me fera l’honneur de passer la nuit chez moi. Je me charge de le loger lui, et monsieur le Vicomte. A l’égard de mademoiselle, je vais voir ma sœur qui certainement sera enchantée de l’avoir chez elle.

La Fleur. Mademoiselle de Court-bois, monsieur, ne viendra pas avec eux, car madame la comtesse d’Arimont sa tante l’emmène dans son carrosse, et la logera à son hôtel.

Chateaudor. J’en suis fâché: mais de toute façon je previendrai ma sœur, et nons irons la voir. (il sort)

SCÈNE VI.

Frontin, La Fleur.

Frontin. Je suis bien aise de te voir. Tu arrives dans une bonne occasion; il y a un grand souper chez nous aujourd’hui.

La Fleur. C’est apparemment pour mes maîtres.

Frontin. Non, non10, c’étoit ordonné dès hier pour vingt personnes.

La Fleur. Il est donc bien riche ton maître.

Frontin. Oh je t’en reponds. [p. 338 modifica]

La Fleur. Cela doit faire une bonne condition pour toi.

Frontin. (Froidement) Oui.... pas mal.

La Fleur. Il doit y avoir des profits considérables.

Frontin. Des profits!

La Fleur. Oui. Combien êtes-vous à partager les profits?

Frontin. Je suis seul.

La Fleur. Comment seul!

Frontin. Il n’y a ici d’autres domestiques que moi.

La Fleur. J’ai vu beaucoup de laquais en entrant, tous portent la même livrée que toi.

Frontin. Oh pour ces laquais-là, ce sont des oiseaux de passage.

La Fleur. Mais.... je n’y entends rien. Dis-moi donc quelle est ta condition, mon cher ami Frontin.

Frontin. Veux-tu que je te dise la vérité?

La Fleur. Oui, parle-moi franchement, en ami.

Frontin. Mais je ne voudrois pas.....

La Fleur. Ne crains rien. Je suis discret.

Frontin. J’ai très-peu de gages, et pas un sol de profit.

La Fleur. C’est étonnant. Un homme comme toi! et il y a quelque tems que tu es ici.

Frontin. Cela est vrai. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais je m’y suis attaché.

La Fleur. Mais11 tu as tort, mon ami Frontin, tu es un brave garçon, honnête, habile, intelligent. Tu pourrois être mieux, tu pourrois choisir. Tiens, il te faudroit une maison à peu près comme la mienne. Mes maîtres ne sont pas riches, mais ils sont toujours gais, toujours rians, toujours généreux. Ils vendent tantôt une pièce de terre, tantôt une autre, et on fait toujours bonne chaire, et les domestiques ne manquent de rien.

Frontin. Voilà ce que je voudrois trouver aussi. Mon cher ami la Fleur, si tu voulois t’intéresser à moi, je t’aurois bien de l’obligation.

La Fleur. Rien de plus aisé; mais tu es attaché a ton maître. [p. 339 modifica]

Frontin. J’y suis attaché, mais je n’y suis pas cloué.

La Fleur. Nous en parlerons... mais12 j’ entends une voiture, je crois; voyons. (il s’appoche d’une fenêtre) C’est précisément mon maître, et monsieur le Vicomte son fils.

Frontin. Ah mon cher la Fleur, que tu m’as dit des choses charmantes.

La Fleur. Vas, vas avertir ton maître. (Frontin sort)

SCÈNE VII.

Le Marquis, Le Vicomte, La Fleur.

Le Marquis. (A la Fleur) Ah! te voilà.... Monsieur de Chateaudor est-il chez lui?

La Fleur. Oui, monsieur, on est allé l’avertir.

Le Marquis. Si le maître est à la maison, le cocher, voilà qui est bien, devroit y être aussi13. Il n’y a personne dans la cour, tout est fermé; mes chevaux sont fatigués, vas bien vite, vas chercher le cocher.

La Fleur. J’irai monsieur, mais....

Le Marquis. Point de mais, je t’en prie; va-t-en, mes pauvres animaux me font de la peine.

La Fleur. J’y vais, monsieur.

SCÈNE VIII.

Le Marquis, Le Vicomte.

Le Vicomte. Quelles obligations ne vous ai-je pas, mon père, de la démarche que vous voulez bien faire pour moi?

Le Marquis. N’est-ce pas? Suis-je un père moi?... Suis-je un père complaisant? mais vous êtes singulier, vous étiez là morne, reveur, sans rien dire, il faut vous deviner pour vous faire du bien. [p. 340 modifica]

Le Vicomte. Oui, mon père, vous avez raison, je n’osois pas.... et vous m’avez prévenu.

Le Marquis. Vous étes donc bien amoureux?

Le Vicomte. L’objet de mes vœux justifie ma passion.

Le Marquis. Voilà qui est bien14, mais entre nous, vous aime-t-elle du moins?

Le Vicomte. Je m’en flatte.

Le Marquis. Et sa mère? étes-vous bien avec sa mère?

Le Vicomte. J’ai vu quelques fois madame Araminte. J’ai été chez elle quelques fois, j’ai été toujours bien reçu, elle m'a comblé toujours d’honnêtetés.

Le Marquis. Voilà qui est bien. Il faudra voir.... Chateaudor est mon ami, il ne me refuserà pas. J’espère d’en parler à madame Araminte. Laissez-moi faire, ne craignez rien.

Le Vicomte. Je connois un peu madame Dorimène, je tâcherai de mon coté de gagner l'amitié de cette dame qui est la parente de madame Araminte... Mais voici monsieur de Chateaudor.

SCENE IX.

Le Marquis, Le Vicomte, Chateaudor.

Chateaudor. Je vous demande pardon, messieurs.

Le Marquis. Eh bon jour15 mon cher ami; comment vous portez vous?... vous me voyez, très-bien à votre service.

Chateaudor. Toujours gai, toujours charmant monsieur le Marquis.

Le Marquis. Moi.... toujours... voilà qui est bien.

Chateaudor. (Au Vicomte) Comment se porte monsieur le Vicomte?

Le Vicomte. Prêt à vous rendre mes devoirs.

Chateaudor. (Au Marquis) Et mademoiselle de Court-bois16?

Le Marquis. Ma fìlle? à merveille. Elle vient d’arriver aussi.

Chateaudor. Où est-elle? [p. 341 modifica]

Le Marquis. Elle est chez madame d’Arimont sa tante; vous la connoissez sa tante?

Chateaudor. Oui, monsieur, j’ai cet honneur là. J’irai faire ma cour à ces dames, et je me flatte qu’elles me feront la grâce de venir souper avec nous ce soir.

Le Marquis. Vous étes toujours galant, obligeant. Je vous demande pardon, si je suis venu... voilà qui est bien... mais que ce soit sans façon.

Chateaudor. Vous le verrez, monsieur, vous n’aurez que mon souper à l’ordinaire.

Le Marquis. Tant mieux, tant mieux, sans façons. Amitié, bonne amitié, sans cérémonies.

Chateaudor. (En leur indiquant une porte) Voilà, messieurs, l’appartement que je vous ai destiné.

Le Vicomte. (A Chateaudor) Me seroit-il permis, monsieur, d’aller faire ma cour à madame Dorimène?

Chateaudor. Vous lui ferez beaucoup d’honneur, et beaucoup de plaisir. (au Marquis) Nous pourrons y aller ensemble.

Le Marquis. Non, non. J’aurois quelque chose à vous dire entre vous et moi. Avez-vous le tems?

Chateaudor. Très-volontiers, monsieur.

Le Vicomte. Je connois l’appartement de madame Dorimène.

Chateaudor. Allez, monsieur, vous y trouverez des personnes de votre connoissance peut-être.

Le Vicomte. Tant mieux, monsieur... (à part et en s’en allant) J’y trouverai mon amour, et mon espérance. (il sort)

SCÈNE X.

Le Marquis, Chateaudor.

Chateaudor. Je suis à vos ordres, monsieur la Marquis.

Le Marquis. A ça; vous êtes mon ami.

Chateaudor. C’est un titre, dont je me fais honneur.

Le Marquis. Voilà qui est bien. (il regarde s’il y a quelqu’un qui écoute)

Chateaudor. (A part) Il est comique quelques fois. [p. 342 modifica]

Le Marquis. J’ai deux enfans comme vous savez. Pour ma fille, elle a sa dot. C’est un oncle qui en a fait les fonds, voilà qui est bien; mais c’est mon fils, qui me tient à cœur, il est dans le service.... quelqu’un vient, je crois. (Il regarde par tout)

Chateaudor. (A part) Ah! ah! j’entends. Il est venu pour m’emprunter de l’argent.

Le Marquis. Je m’étois trompé, il n’y a personne; l’affaire est delicate, si elle réussit à la bonne heure. Mais si elle ne réussit pas...17

Chateaudor. (A part) Elle ne réussira pas.

Le Marquis. Je vous avouerai18 qu’il y a actuellement quelques désordres dans mes finances...

Chateaudor. (A part) Elles sont abimées.

Le Marquis. Mais mon fils! il est sage, rangé19, avec de l’esprit, de la conduite....

Chateaudor. Je connois monsieur le Vicomte. Il a vraiment du merite. Il faut le marier, il lui faudroit un bon mariage.

Le Marquis. C’est précisément... voilà qui est bien20

Chateaudor. Mais à propos de mariage, il faut que je vous parie du mien.

Le Marquis. Vous etes marié?

Chateaudor. Non, monsieur, mais je vais l'être incessamment.

Le Marquis. Voilà qui est bien. Me ferez-vous connoître votre prétendue?

Chateaudor. Sans doute. Et je vous prierai de me faire l’honneur d’assister à la signature du contrat.

Le Marquis. Quand?

Chateaudor. Ce soir.

Le Marquis. Voilà qui est bien21 Est-ce un mariage d’inclination, ou de convenance?

Chateaudor. Il y a de l’un, et de l’autre.

Le Marquis. Tant mieux. Beaucoup de bien? [p. 343 modifica]

Chateaudor. Une fille héritière, et cent mille écus de dot.

Le Marquis. Tant mieux, tant mieux. Voilà qui est bien. J’en suis ravi; laissez que je vous embrasse. Je vous fais mon compliment de tout mon cœur. Et qui est- elle cette heureuse demoiselle?

Chateaudor. Vous connoissez madame Araminte?

Le Marquis. Sans doute.. c’est ma voisine. Sa maison de campagne est tout près de mon chàteau 22.

Chateaudor. Et bien, monsieur, c’est sa fille que je vais épouser.

Le Marquis. (Faìsant des efforts pour cacher sa surprise) Mademoiselle Léonor?

Chateaudor. C’est-elle précisément. Mais vous me paroissez interdit.

Le Marquis. (En se contraignant)23 Point du tout. Ma joie augmente; je suis comblé,... comblé....

Chateaudor. Vous voyez, monsieur, que dans un jour, comme celui-ci, je n’ai pas beaucoup de tems à moi. Si vous pouviez différer à me communiquer votre affaire....

Le Marquis. Oui, oui. Cela sera pour une autre fois.

Chateaudor. Ce n’est pas que je ne24 désire....

Le Marquis. Allez, allez sans façon, allez vaquer a vos affaires.

Chateaudor. Si vous me le permettez...

Le Marquis. (Avec transport) Oui, oui, allez. Voilà qui est bien, partez.

Chateaudor. Oh, oh, vous me chassez de chez moi.

Le Marquis. C’est que je suis dans le délire de la joie. C’est qu’il me tarde de vous voir content.

Chateaudor. Je suis pénetré de tant d’amitié, monsieur le Marquis. Sans adieu. A ce soir. (à part en s’en allant) Je me suis tiré d’affaire pour l’instant. Je tâcherai d’éviter les tête-à-tête 25 avec lui. (il sort) [p. 344 modifica]

SCÈNE XI.

Le Marquis.

(Il appelle) La Fleur, la Fleur. Il n’y est pas. Je voudrois voir mon fils. Je voudrois partir dans l’instant. Mais non. Le Vicomte est là-haut26 S’il pouvoit prevenir, s’il pouvoit supplanter son rival. Si j’étois à sa place... Si j’étois jeune comme lui, sur, sur, voilà qui est bien, je l’emporterois. (il sort)

Fin du Troisième Acte.

  1. Manoscritto: M.lle
  2. Prima si leggeva nel manoscritto: une piece de etc.
  3. Manoscritto: dedomagerez.
  4. Manoscritto: epitre.
  5. Manoscritto: Poëme.
  6. Manoscritto: M.r
  7. Manoscritto: poëtique.
  8. Nel manoscritto c’è il punto fermo.
  9. Parole cancellate. L’autore cancellò pure di sua mano queste altre sostituite a quelle: Ce n’est pas necessaire.
  10. Prima si leggeva: point du tout; ma fu corretto dall’autore.
  11. Questo mais fu cancellato.
  12. Anche questo mais fu cancellato.
  13. Prima si leggeva soltanto: Si le maître est à la maison, le cocher devroit y etre aussi.
  14. Parole aggiunte dall’autore.
  15. Così nel manoscritto.
  16. Nel manoscritto Cour-bois.
  17. Seguivano nel manoscritto queste altre parole cancellate dall’autore: Il faut au moins... voilà qui est bien.
  18. Manoscritto: avoüerai.
  19. C’è il punto fermo nel manoscritto.
  20. Queste ultime parole sono cassate.
  21. Parole cancellate dall’autore.
  22. Queste parole (Sa maison ecc.) furono cancellate dall’autore.
  23. Parentesi aggiunta dall’autore.
  24. Questo ne fu aggiunto poi.
  25. Manoscritto: tête a tête.
  26. Prima si leggeva: là en haut.