Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura/4321
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n’avaient point cette unité que ces poëmes presentent aujourd’hui, et qu’ils n’ètaient dans l’origine que des chants lyriques détachés. Cependant Aristote ne les considéra que sous la forme qu’on leur avait donnée à Athènes, et célébra Homère comme poëte épique. Depuis, on ne vit plus dans l’Iliade et l’Odyssée que deux poëmes épiques. Assurément il règne une sorte d’unité dans chacun de ces deux poëmes; mais c’est la même qu’on trouve, par exemple, dans les romances espagnoles sur le Cid, lorsqu’on les lit de suite. Dans l’Odyssée on pourrait enlever les quatre premiers chants et la moitié du quinzième sans nullement faire tort à la marche de l’action; c’est que le poëte ne les avait jamais réunis et n’avait jamais pensé faire un grand poëme. D’un autre côté l’Iliade et l’Odyssée ont des lacunes que les diaskeuastes n’ont pas été capables de cacher. Dans l’Iliade le premier et le cinquième chants commencent par les mêmes récits: dans le cinquième les événemens sont racontés comme si le poëte n’en avait jamais parlé. Les débuts des deux poëmes paraissent avoir été ajoutés par les diaskeuastes. Suivant l’usage de l’ancien temps, les homérides faisaient précéder leurs chants d’une invocation religieuse. Ce sont-là les prétendus hymnes homériques qui n’ont de commun avec le grand poëte que d’avoir été chantés pour le début de ses morceaux liriques. D-g. (Depping) Bulletin de Férussac, loc. cit. alla p. 4312, octobre 1824, tome II, art. 239, p. 231-234.
In questa ipotesi, che è quasi una transazione coll’opinion comune, poiché riconosce l’esistenza di Omero, ed ammette in qualche modo