Pagina:Goldoni - Opere complete, Venezia 1923, XXII.djvu/168: differenze tra le versioni
Alex_brollo: split |
|||
Stato della pagina | Stato della pagina | ||
- | + | Pagine SAL 75% | |
Intestazione (non inclusa): | Intestazione (non inclusa): | ||
Riga 1: | Riga 1: | ||
{{RigaIntestazione|160|''ACTE PREMIER''|}} |
|||
Corpo della pagina (da includere): | Corpo della pagina (da includere): | ||
Riga 1: | Riga 1: | ||
<nowiki/> |
<nowiki/> {{Pt|{{Indentatura}}}} |
||
{{sc|Marton}}. Cela est vrai. Mais dans ce salon (vous le savez bien) il s’y promène, il s’y amuse. Voilà-t-il pas ses échecs? Il y joue très-souvent. Oh! vous ne connoissez pas monsieur Géronte<ref>{{smaller|Nel testo è stampato lempre M. Céronle; e così M. Dalancour.}}</ref>. |
|||
{{Pt|{{Indentatura}}}} |
|||
{{sc|Marton}}. Cela est vrai. Mais dans ce salon (vous le savez bien) |
|||
il s’ y promène, il s’ y amuse. Voilà-t-il pas ses échecs ? Il y |
|||
joue très-souvent. Oh ! vous ne connoissez pas monsieur Ge- |
|||
rente (1). |
|||
{{sc| |
{{sc|Valère}}. Pardonnez-moi; c'est l’ocle d’Angélique, je le sais: mon père étoit son ami, mais je ne lui ai jamais parlé. |
||
mon pere étoit son ami, mais je ne lui ai jamais parie. |
|||
M.AETON. C est un homme, monsieur, comme il n’ y en a point ; |
|||
⚫ | |||
très-difficile. |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
toutes les fois qu’ il me parie, il me fait trembler. |
|||
⚫ | |||
{{sc|Valére}}. (y4 Angélique) Mais qu’ avez-vous à craindre? Vous n’avez |
|||
ni pere ni mère : votre frère doit disposer de vous : il est mon |
|||
ami ; je lui parlerai. |
|||
{{sc|Valère}}. {{Ids|(A Angélique)}} Mais qu’avez-vous à craindre? Vous n’avez ni père ni mère: votre frère doit disposer de vous: il est mon ami; je lui parlerai. |
|||
{{sc|Marton}}. Eh! oui, fiez-vous à monsieur Dalancour ! |
|||
{{sc| |
{{sc|Marton}}. Eh! oui, fiez-vous à monsieur Dalancour! |
||
{{sc|Valère}}. {{Ids|(A Marion)}} Quoi! pourroit-il me la refuser? |
|||
{{sc|Marton}}. Ma foi, je crois que oui. |
{{sc|Marton}}. Ma foi, je crois que oui. |
||
{{sc| |
{{sc|Valère}}. Comment! |
||
{{sc|Marton}}. Écoutez, en quatre mots. {{Ids|(à Angélique)}} Mon neveu, le nouveau clerc du procureur de monsieur votre frère, m'a appris ce que je vais vous dire: comme il n’y a que quinze jours qu’il y est entré, il ne me l’a dit que ce matin; mais c'est sous le plus grand secret qu’il me l’a confié; ne me vendez pas, au moins. |
|||
{{sc|Marton}}. Ecoutez, en quatre mots. (à Angélique) Mon neveu, |
|||
le nouveau clerc du procureur de monsieur votre frère, m a |
|||
appris ce que je vais vous dire : comme il n’ y a que quinze |
|||
jours qu’ il y est entré, il ne me l’ a dit que ce matin ; mais |
|||
e’ est sous le plus grand secret qu’ il me l’ a confié ; ne me |
|||
vendez pas, au moins. |
|||
{{sc| |
{{sc|Valère}}. Ne craignez rien. |
||
{{sc|Angélique}}. Vous me connoissez. |
{{sc|Angélique}}. Vous me connoissez. |
||
{{sc|Marton}}. {{Ids|(Adressant la parole à |
{{sc|Marton}}. {{Ids|(Adressant la parole à Valère, à demi-voix, et ioujours regardant eux coulisses)}} Monsieur Dalancour est un homme ruiné, abymé; il a mangé tout son bien, et peut-être celui de sa soeur; il est perdu de dettes; Angélique lui pèse sur les bras; et, pour s’en débarrasser, il voudroit la mettre dans un couvent. |
||
aux coulisses) Monsieur Dalancour est un homme ruiné, abymé; |
|||
il a mangé tout son bien, et peut-étre celui de sa sceur; il |
|||
est perdu de dettes ; Angélique lui pése sur les bras ; et, pour |
|||
s’ en débarrasser, il voudroit la mettre dans un couvent. |
|||
{{sc|Angélique}}. Dieu |
{{sc|Angélique}}. Dieu! que me dites-vous là? |
||
{{sc| |
{{sc|Valère}}. Comment! est-il possible? Je le connois depuis {{Pt|long|-}} |
||
(I) Nel testo è stampato lempre M. Céronle; e così M. Dalancour. |
|||
{{Pt|</div>}} |
{{Pt|</div>}} |