Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura/4339
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parties contiennent les chansons héroïques qui abondent chez ce peuple belliqueux. Ce sont des vers monotones, oú les mêmes épithètes et les mêmes formules reviennent sans cesse. Quelquefois les aventures qu’elles chantent ont de l’intérêt. Le héros favori des Serviens, Marko, fils d’un roi, y joue un grand rôle. Les batailles y sont peintes avec une sorte de prédilection, surtout celle de 1389 qui ôta l’indépendance à la Servie. D-G. Ib., juillet 1825, t. IV, art. 22, p. 17.
Faeroeiscke quaeder om Sigurd Fofnersbane og hans aet. Chansons des îles Foeroeer sur Sigurd Fofnersbane, et sur sa race; recueillies et traduites en danois par H. C. Lyngbye, avec une introduction du prof. P. E. Müller; 592 p. in-8°, 1822. Dans les îles Foeroeer s’est conservé un dialecte particulier de l’ancien scandinave, et dans ce dialecte le peuple conserve plus de 150 chansons qui se chantent pour la plupart sur des airs de danse, et servent en effet à accompagner celles des paysans. M. Lyngbye a recueilli onze de ces chansons; elles ont un caractère épique, et chantent Sigurd, héros célèbre dans tout le nord, et dans les romans allemands du moyen âge. Les insulaires des îles Foeroeer chantent ces poésies dans leurs réunions, et se les transmettent oralement de père en fils; il est probable qu’elles sont fort anciennes. Quoique le sujet ressemble à celui de divers passages de l’Edda, il ne paraît pourtant pas qu’elles soient imitées de l’islandais; du moins l’Edda n’a point cette forme de chanson sous laquelle le roman de Sigurd est presenté dans les chants foeroeériens; en Islande, en Norvège et en Danemark,