<dc:title> Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura </dc:title><dc:creator opt:role="aut">Giacomo Leopardi</dc:creator><dc:date>XIX secolo</dc:date><dc:subject></dc:subject><dc:rights>CC BY-SA 3.0</dc:rights><dc:rights>GFDL</dc:rights><dc:relation>Indice:Zibaldone di pensieri I.djvu</dc:relation><dc:identifier>//it.wikisource.org/w/index.php?title=Pensieri_di_varia_filosofia_e_di_bella_letteratura/4338&oldid=-</dc:identifier><dc:revisiondatestamp>20200109110000</dc:revisiondatestamp>//it.wikisource.org/w/index.php?title=Pensieri_di_varia_filosofia_e_di_bella_letteratura/4338&oldid=-20200109110000
Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura - Pagina 4338 Giacomo LeopardiZibaldone di pensieri I.djvu
[p. 281modifica] servien, 36. f. in-4°. L’auteur, né dans le pays, était d’abord inspecteur des douanes serviennes, et, sous la domination de Czerni Georges, il occupait le [p. 282modifica]poste de secrétaire du Sénat de son pays. Aucun Servien n’a peut-être étudié davantage son idiome national. On doit imprimer à Pétersbourg une trad. qu’il a fait en servien du N. Testament. Ib. juin 1825, t. III, art. 548, p. 439-40. - Narodne srpske pjesme skupio, ii na swijet izdao, etc. Chansons nationales serviennes, recueillies et publiées par Wuk Stephanowitsch Karadshitch; 3 vol., Leipzig, 1824. Les serviens ont une foule de chansons nationales qui n’avaient jamais été recueillies, et dont un grand nombre n’avait peut-être jamais été mis par écrit, lorsque le savant servien Wuk eut l’heureuse idée d’en faire un recueil, qu’il a porté en Allemagne, et qui y a été publié. C’est une nouveauté intéressante, qui nous fait connaître la poésie d’un peuple dont la littérature, à la vérité peu riche, existait à l’insu de l’Europe. La première partie du recueil contient une centaine de petites pièces de vers, que l’auteur appelle chansons féminines, parce que les femmes en composent et chantent beaucoup dans leur ménage. Ces pièces sont faites sans art, la plupart en vers blancs, et peut-ètre improvisées; elles sont généralement médiocres sous le rapport de la poésie. Il y en a sur toutes sortes de sujets, sur l’amour, sur la moisson, sur les fêtes du pays; on y trouve même des chansons magiques pour obtenir de la pluie, que chantent les jeunes filles en parcourant les villages. Par-ci, par-là on trouve des pensées d’un naturel agréable ou des comparaisons originales ou singulières. Les deux autres