Pagina:Zibaldone di pensieri VII.djvu/290

(4336-4337-4338) pensieri 281

Grèce moderne, par M. Fauriel, les Annales littéraires de Vienne, t. XXVI, font observer que ce recueil  (4337) peut faire suite à un recueil semblable de chants serviens, publié récemment par Wuk Stephanowitsch; mais qu’il reste encore à recueillir les chants populaires de trois peuples, pour que l’on possède toute la poésie populaire de la nation grecque. Ces trois peuples sont: les Albanais, les Valaques et les Bulgares. Les Albanais, qui paraissent descendre des anciens Illyriens, doivent avoir beaucoup de chants. Il doit en être de même des Valaques de Macédoine. Quant aux Bulgares, Wuk assure positivement qu’ils ne cédent aux Serviens ni en poésies lyriques, ni en chants épiques. D’après le même auteur la langue bulgare forme une sorte de langue romane parmi les langues des 5 peuples grecs: ce que le latin a été pour les peuples d’Italie et de France, le Slave l’est encore pour les Bulgares. D-g (Depping). Bulletin de Férussac, l. c., janvier 1825, t. III, art. 11, p. 16-17. - Kleine serbische Grammatik, Petite grammaire servienne par Wuk Stephanowitsch, trad. en allem. avec une préface de J. Grimm, et des observations sur les chants héroïques des Serviens; par J. S. Vater (allora professore a Halla, morto a Halla 1826, linguista tedesco, famoso per aver continuato il Mithridates di Adelung, oltre ad altre opere); Berlin, 1824. La langue servienne, trop prodigue de consonnes, est parlée par environ quatre millions d’individus, en Servie, en Croatie, en Esclavonie et en Monténégro. Elle a une quantité de poésies intéressantes dont il sera question dans un autre article. Cette langue mérite donc l’attention des savans. Wuk, auteur de la petite grammaire qui vient de paraître, a, de plus, fair imprimer à Vienne, en 1817-18, un dictionnaire  (4338) servien, 36. f. in-4°. L’auteur, né dans le pays, était d’abord inspecteur des douanes serviennes, et, sous la domination de Czerni Georges, il occupait le