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{{Ec|rompraient|interrompraient}} les communications entre l’organisme et le milieu ambiant. Le sommeil ne serait autre chose que cet isolement. Cette hypothèse semble contredite par les faits (Stefanowska).


{{Pt|rompraient|interrompraient}} les communications entre l’organisme et le milieu ambiant. Le sommeil ne serait autre chose que cet isolement. Cette hypothèse semble contredite par les faits ({{AutoreCitato|Michalina Stefanowska|Stefanowska}}).<includeonly></div></includeonly>
3. - ''Inhibition.'' Pour Brown-Séquard, le sommeil est le résultat d’une inhibition de l’activité intellectuelle. Pour Verworn, l’inhibition du sommeil résulte de la prédominance
des processus d’assimilation sur les processus de désassimilation. — Forel et Oscar Vogt considèrent le sommeil comme une inhibition d’origine réflexe, qui serait déclenchée par divers facteurs psychiques.


{{indent|3|3. - ''Inhibition.'' Pour {{AutoreCitato|Charles Brown-Sequard|Brown-Séquard}}, le sommeil est le résultat d’une inhibition de l’activité intellectuelle. Pour {{AutoreCitato|Max Verworn|Verworn}}, l’inhibition du sommeil résulte de la prédominance des processus d’assimilation sur les processus de désassimilation. — {{AutoreCitato|Auguste Forel|Forel}} et {{AutoreCitato|Oskar Vogt|Oscar Vogt}} considèrent le sommeil comme une inhibition d’origine réflexe, qui serait déclenchée par divers facteurs psychiques.}}
4. - ''Défaut d’excitations.'' On a prétendu que l’état de veille n’est possible que si l’organisme est soumis à des excitations venant du dehors. Ces excitations faisant défaut, l’animal s’endormirait (Tarchanoff, Heubel). Certains hystériques s’endorment lorsqu’on leur bouche les yeux et les oreilles (Strümpell, Kaymond, Pronier) ; mais ce sommeil n’a rien de commun avec le sommeil naturel (Seglas et Bonnus, Ballet). Borgherini a aussi constaté que la somnolence qui s’empare des chiens auxquels on a extirpé le cerveau et bouché les yeux n’est pas un sommeil réel. — L’absence d’excitations favorise sans doute
le sommeil (nous verrons plus loin pourquoi) mais ne saurait rendre compte du sommeil normal qui survient au milieu des excitations les plus fortes. « On s’endort à l’Opéra malgré la lumière et le bruit », remarque justement Ch. Richet.


{{indent|3|4. - ''Défaut d’excitations.'' On a prétendu que l’état de veille n’est possible que si l’organisme est soumis à des excitations venant du dehors. Ces excitations faisant défaut, l’animal s’endormirait ({{AutoreCitato|Ivan Tarchanov|Tarchanoff}}, {{AutoreCitato|Emil Heubel|Heubel}}). Certains hystériques s’endorment lorsqu’on leur bouche les yeux et les oreilles ({{AutoreCitato|Adolph Strümpell|Strümpell}}, {{AutoreCitato|Fulgence Raymond|Raymond}}, {{AutoreCitato|Ernest Pronier|Pronier}}); mais ce sommeil n’a rien de commun avec le sommeil naturel ({{AutoreCitato|Jules Seglas|Seglas}} et {{AutoreCitato|Gaston Bonnus|Bonnus}}, {{AutoreCitato|Gilbert Ballet|Ballet}}). {{AutoreCitato|Alessandro Borgherini|Borgherini}} a aussi constaté que la somnolence qui s’empare des chiens auxquels on a extirpé le cerveau et bouché les yeux n’est pas un sommeil réel. — L’absence d’excitations favorise sans doute le sommeil (nous verrons plus loin pourquoi) mais ne saurait rendre compte du sommeil normal qui survient au milieu des excitations les plus fortes. «On s’endort à l’Opéra malgré la lumière et le bruit», remarque justement {{AutoreCitato|Charles Robert Richet|Ch. Richet}}.}}
C) - '''Théories chimiques.''' — Tandis que les hypothèses précédentes (à part une ou deux exceptions) n’envisageaient que le mécanisme constitutif du sommeil, sans s’expliquer sur
les raisons pour lesquelles ce mécanisme est mis en branle, les théories chimiques font un effort beaucoup plus considérable pour saisir le pourquoi du sommeil : elles s’accordent
toutes pour considérer le sommeil comme résultant de la fatigue ou de l’usure produite par l’activité de la veille.


C) - '''Théories chimiques.''' — Tandis que les hypothèses précédentes (à part une ou deux exceptions) n’envisageaient que le mécanisme constitutif du sommeil, sans s’expliquer sur les raisons pour lesquelles ce mécanisme est mis en branle, les théories chimiques font un effort beaucoup plus considérable pour saisir le pourquoi du sommeil: elles s’accordent toutes pour considérer le sommeil comme résultant de la fatigue ou de l’usure produite par l’activité de la veille.
1. - ''Théories bio-chimiques.'' Le sommeil est du a une asphyxie périodique du cerveau, soit à un appauvrissement du cerveau en oxygène (Sommer, Pflüger), soit à une usure
de la substance cérébrale (Kohlschütter).


{{indent|3|1. - ''Théories bio-chimiques.'' Le sommeil est a une asphyxie périodique du cerveau, soit à un appauvrissement du cerveau en oxygène ({{AutoreCitato|Wilhelm Sommer|Sommer}}, {{AutoreCitato|Eduard Pflüger|Pflüger}}), soit à une usure de la substance cérébrale ({{AutoreCitato|Ernst Kohlschütter|Kohlschütter}}).}}
2. - ''Théories toxiques.'' Le sommeil est dû à une intoxication du système nerveux par certains déchets s’accumulant périodiquement dans le sang (Obersteiner, Preyer, Binz, Rachel, Errera, Bouchard). L’origine de ces substances ponogènes varie suivant les auteurs. Pour R. Dubois, c’est l’acide carbonique<!-- Area dati

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<div style="text-indent:3em;">2. - ''Théories toxiques.'' Le sommeil est dû à une intoxication du système nerveux par certains déchets s’accumulant périodiquement dans le sang (Obersteiner, Preyer, Binz, Rachel, Errera, Bouchard). L’origine de ces substances ponogènes varie suivant les auteurs. Pour R. Dubois, c’est l’acide carbonique<noinclude></div></noinclude>
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