Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura/4331

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[p. 275 modifica] rara assai che non si crede: anzi, che abitualmente quasi tutti sieno buona gente. E credo che per trovar buona gente da per tutto, e senz’altri esami, non bisogni altro che esser buon uomo esso, ed aver buone maniere (10 agosto 1828, dí di S. Lorenzo, Firenze). Vedi p. 4333.


*    Esse erano ancora in età ben giovanile, ma l’amore era scancellato dal loro volto; si vedeva che [p. 276 modifica]la gioventú n’era sparita per sempre (M.lles Busdraghi) (10 agosto 1828).


*    Sur l’idiome moldave; extrait d’un manuscrit de M. le C.te d’Hauterive (Wilkinson, Tableau de la Moldavie et de la Valachie; traduit par M. de La Roquette, 2e édit., appendix, n.9). Cette langue, rude et grossière, est évidemment d’origine romaine; mais à ce sujet l’auteur établit une hypothèse particulière. Il suppose qu’il existait d’abord à Rome une langue populaire qui avait des articles, des verbes auxiliaires et toutes les formes embarrassantes qui, selon l’auteur, annoncent l’enfance de la civilisation. Pendant que les orateurs et les écrivains créèrent la langue classique, remarquable par sa précision et son élégance, la langue du peuple se propagea dans les provinces de l’empire et s’y modifia dans la suite d’après le génie, ou les relations des habitants. Ainsi, selon le comte d’Hauterive, le français, l’italien, l’espagnol, le moldave, ne sont pas dérivés de la langue de Cicéron et d’Auguste: ces idiomes ont une origine plus ancienne; ils viennent d’une langue antérieure, celle des premiers habitans de Rome. Le moldave surtout lui paraît être un reste de ce langage grossier. À l’appui de cette hypothèse l’auteur donne six tableaux,