Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura/4315
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oublier aux Troyens, ses compatriotes, l’instant malheureux de leur chute?1 On voit partout, dans l’Odyssée comme dans l’Iliade, que le poëte porte de l’affection aux Troyens. Énée, roi futur de Troie, ce héros favorisé des dieux, est sauvé par Neptune, le plus puissant dieu des Grecs. Leur plus dangereux ennemi, Hector, est peint sous des couleurs toujours favorables. Hector a le sentiment de la justice de sa cause; il n’est pas même soutenu par l’espoir du succès; mais il est pénétré de ses devoirs envers la patrie; il s’arrache aux affections les plus tendres, et s’immole sans hésiter. Sa mort est une expiation volontaire d’un seul instant d’oubli, d’une faute qui n’est pas la sienne. Mais les dieux, qui l’ont mal récompensé pendant sa vie, viennent eux-mêmes assister à ses funérailles, tandis qu’Achille vainqueur est tourmenté du pressentiment et des angoisses d’une mort prochaine.
Les bornes de ce journal ne nous permettent pas de donner plus d’étendue à cette analyse. Nous ne pouvons qu’engager nos lecteurs à lire dans l’ouvrage même ce que dit M. Schubarth pour appuyer une hypothèse qui nous paraît admissible, et qu’il développe avec un talent remarquable (cavato e tradotto dall’Jen. allg. Lit. Zeit. Gazzetta letteraria di Iena, settembre 1823). Bullettin de Férussac ec., loc. sup. cit., juillet, tome II, art. 54, p. 45-47.
Dalle mie riflessioni sopra Omero ec. si vede quanto male dai costumi
Note
- ↑ (M. Schubarth n’a donc par remarqué qu’Homère ne chante qu la colère d’Achille et non la guerre entière de Troie? N. du R.)