Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura/4314
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qu’ils n’ont pas mérité, mais que les dieux leur envoient; tandis que les Grecs ne doivent qu’à eux-mêmes, à leur propres fautes, aux vices grossiers auxquels ils s’abandonnent, les justes punitions que ces mêmes dieux leur infligent.
C’est par des inductions semblable que M. Schubarth (pag. 139-238), s’écartant de l’opinion reçue, essaie de démontrer que l’auteur des deux épopées grecques est né sur le sol de Troie (cioè dov’era stata Troia). Il faut convenir, en effet, que le poëte (car M. Schubarth n’admet pas avec Wolf que l’Iliade et l’Odyssée soient des productions dues à plusieurs rhapsodes), s’il eût été Ionien, aurait choisi pour la première de ses épopées un sujet bien étrange, bien peu propre à flatter les Grecs, auxquels il n’accorde d’autres avantages que ceux qui naissent de la supériorité des forces physiques. Tant que dure la guerre, la discorde les divise, et ils ne déploient d’autre vertu que leur courage; mais ce courage est sauvage et vindicatif. Sortis enfin victorieux de la lutte, c’est par de nouveaux désordres et de sanglantes querelles qu’ils signalent ce retour à la paix.
Il est très-remarquable que le poëte ait interrompu son chant au moment même oú il n’aurait pu éviter de parler de la prise de la ville, et de tracer le tableau de sa destruction. Est-il vraisemblable qu’il se fût arrêté si brusquement, et eût négligé de célébrer un événement favorable aux Grecs, s’il s’avait eu à coeur de faire