Pagina:Rivista di Scienza - Vol. II.djvu/79: differenze tra le versioni

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Le fait remarquable que <math>\scriptstyle \varphi</math>, <math>\scriptstyle \theta</math>, <math>\scriptstyle \Delta</math> et <math>\scriptstyle \pi</math> sont proportionnels à <math>\scriptstyle m</math> a une signification importante.
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{"paramPagina": {"interlinea": 73, "min_x1": 171, "pattern_x2": "30330000000000000000000000000000000000333000", "pattern_x1": "33022000000000000000000000000000000000033300", "max_x2": 2123}, "righe": [[462, 3499, 1788, 3551, "LA PARTH\u00c9NOGEN\u00c8SE EXP\u00c9RIMENTALE ETC."], [2017, 3505, 2071, 3551, "71"], [171, 3346, 2082, 3407, "Le fait remarquable que :p, 0, A et tc sont proportionnels \u00e0 rn a"], [171, 3271, 1002, 3329, "une signification importante."], [286, 3198, 2083, 3261, "Op\u00e9rant \u00e0 temp\u00e9rature uniforme, si l\u2019on prend une quantit\u00e9"], [171, 3125, 2084, 3187, "d\u2019un gaz ou d\u2019une vapeur quelconque occupant 1 litre \u00e0 la pression"], [171, 3053, 2086, 3113, "ordinaire et qu\u2019on r\u00e9duise son volume, sa pression augmente et"], [174, 2980, 2085, 3040, "devient la m\u00eame, \u00e0 volume \u00e9gal, quelle que soit la substance qui"], [172, 2907, 2087, 2968, "forme la vapeur ou le gaz. Si vraiment la pression est due au"], [174, 2838, 2085, 2894, "choc des mol\u00e9cules contre les parois du r\u00e9cipient, il y a l\u00e0 une"], [172, 2763, 2081, 2821, "bonne raison de croire que cette x^ression est ind\u00e9pendante de la"], [180, 2692, 2087, 2749, "nature des mol\u00e9cules et d\u00e9pend seulement de leur nombre, en"], [177, 2614, 2087, 2676, "sorte que, \u00e0 volume \u00e9gal, la pression est proportionnelle au nombre"], [179, 2545, 2089, 2603, "des mol\u00e9cules et, \u00e0 pression \u00e9gale, le nombre des mol\u00e9cules est"], [181, 2467, 2090, 2530, "proportionnel au volume du gaz ou de la vapeur. Or nous"], [181, 2396, 2091, 2457, "avons vu que, si l\u2019on pouvait vaporiser un nombre de grammes"], [181, 2325, 2092, 2384, "d\u2019une substance quelconque \u00e9gal \u00e0 son poids mol\u00e9culaire (342 gr. de"], [181, 2250, 2090, 2311, "sucre, ou 60 gr. d\u2019ur\u00e9e), la vapeur produite occuperait, \u00e0 la pression"], [182, 2174, 2092, 2238, "ordinaire, un volume identique (22 litres 35) quelle que soit la"], [184, 2104, 2096, 2165, "substance. On x^eut donc conclure de l\u00e0 que ces x>oids de substance"], [185, 2035, 2097, 2092, "contiennent un m\u00eame nombre de mol\u00e9cules. Ainsi, toutes le solu\u00ac"], [183, 1966, 2098, 2019, "tions normales contiennent un m\u00eame nombre de mol\u00e9cules et le"], [186, 1884, 2098, 1947, "facteur m indiquant la concentration mol\u00e9culaire est proportionnel"], [187, 1821, 2099, 1874, "au nombre vrai de mol\u00e9cules contenu dans un litre de solution:"], [190, 1738, 2101, 1801, "\u00e0 un coefficient fixe (et inconnu) pr\u00e8s, ou peut m\u00eame dire qu\u2019il"], [189, 1664, 2103, 1727, "indique leur nombre. Si donc m indique le nombre de mol\u00e9cules"], [191, 1592, 2104, 1654, "contenu dans la solution, le fait que ro} 0, A et ~ sont proportion\u00ac"], [193, 1517, 2104, 1580, "nels \u00e0 m (et \u00e0 lui seul, sauf intervention de la temp\u00e9rature"], [192, 1445, 2105, 1506, "pour tx) prouve que ces variables sont ind\u00e9pendantes de la nature"], [196, 1373, 2107, 1435, "des mol\u00e9cules et d\u00e9pendantes seulement de leur nombre. Indivi\u00ac"], [199, 1297, 2108, 1361, "duellement, toute mol\u00e9cule, quelle que soit sa nature, exerce les"], [199, 1222, 2107, 1286, "m\u00eames cp, 0, A et tu. C\u2019est ce que l\u2019on exprime en disant que cp,"], [198, 1152, 2109, 1217, "0, A et tu sont des propri\u00e9t\u00e9s additives. Dans la conception xuoposje"], [201, 1081, 2110, 1141, "ici de la nature de ces propri\u00e9t\u00e9s, nous dirons que toutes les"], [201, 1003, 2110, 1069, "mol\u00e9cules, quelle que soit leur nature, attirent et retiennent l\u2019eau"], [202, 930, 2111, 997, "avec la m\u00eame \u00e9nergie: cp, 0, A et tu sont des exx>ressions equiva\u00ac"], [200, 863, 2111, 920, "lentes de cette attraction et ne diff\u00e8rent qu\u2019en raison de travaux"], [204, 797, 2110, 851, "accessoires r\u00e9sultant des conditions diverses o\u00f9 s\u2019exerce la r\u00e9tention"], [199, 716, 2115, 776, "ou l\u2019attraction de l\u2019eau dans l\u2019\u00e9vaporation, la vaporisation, la con-"], [208, 648, 794, 698, "g\u00e9laiion et l\u2019osmose."], [787, 506, 1551, 560, "B.\\tSubstances ionisables."], [323, 354, 2122, 420, "Les lois que nous venons d\u2019exposer ne s\u2019appliquent qu\u2019\u00e0 des"], [205, 280, 2121, 347, "substances organiques n\u2019ayant point de fonction acide ou basique"], [205, 208, 2121, 274, "accentu\u00e9e. Beaucoup plus nombreux sont les acides et les bases,"], [207, 134, 2123, 200, "organiques ou inorganiques et leurs sels. Pour ces substances, les"]], "xypagina": ["2317", "3854"]}
Opérant à température uniforme, si l’on prend une quantité d’un gaz ou d’une vapeur quelconque occupant 1 litre à la pression ordinaire et qu’on réduise son volume, sa pression augmente et devient la même, à volume égal, quelle que soit la substance qui forme la vapeur ou le gaz. Si vraiment la pression est due au choc des molécules contre les parois du récipient, il y a là une bonne raison de croire que cette pression est indépendante de la nature des molécules et dépend seulement de leur nombre, en sorte que, à volume égal, la pression est proportionnelle au nombre des molécules et, à pression égale, le nombre des molécules est proportionnel au volume du gaz ou de la vapeur. Or nous avons vu que, si l’on pouvait vaporiser un nombre de grammes d’une substance quelconque égal à son poids moléculaire (342 gr. de sucre, ou 60 gr. d’urée), la vapeur produite occuperait, à la pression ordinaire, un volume identique (22 litres 35) quelle que soit la substance. On peut donc conclure de là que ces poids de substance contiennent un même nombre de molécules. Ainsi, toutes le solutions normales contiennent un même nombre de molécules et le facteur <math>\scriptstyle m</math> indiquant la concentration moléculaire est proportionnel au nombre vrai de molécules contenu dans un litre de solution: à un coefficient fixe (et inconnu) près, ou peut même dire qu’il indique leur nombre. Si donc m indique le nombre de molécules
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contenu dans la solution, le fait que <math>\scriptstyle \varphi</math>, <math>\scriptstyle \theta</math>, <math>\scriptstyle \Delta</math> et <math>\scriptstyle \pi</math> sont proportionnels à <math>\scriptstyle m</math> (et à lui seul, sauf intervention de la température pour <math>\scriptstyle \pi</math>) prouve que ces variables sont indépendantes de la nature des molécules et dépendantes seulement de leur nombre. Individuellement, toute molécule, quelle que soit sa nature, exerce les mêmes <math>\scriptstyle \varphi</math>, <math>\scriptstyle \theta</math>, <math>\scriptstyle \Delta</math> et <math>\scriptstyle \pi</math>. C’est ce que l’on exprime en disant que <math>\scriptstyle \varphi</math>, <math>\scriptstyle \theta</math>, <math>\scriptstyle \Delta</math> et <math>\scriptstyle \pi</math> sont des ''propriétés additives''. Dans la conception proposée ici de la nature de ces propriétés, nous dirons que toutes les molécules, quelle que soit leur nature, attirent et retiennent l’eau avec la même énergie: <math>\scriptstyle \varphi</math>, <math>\scriptstyle \theta</math>, <math>\scriptstyle \Delta</math> et <math>\scriptstyle \pi</math> sont des expressions equivalentes de cette attraction et ne diffèrent qu’en raison de travaux accessoires résultant des conditions diverses où s’exerce la rétention ou l’attraction de l’eau dans l’évaporation, la vaporisation, la congélation et l’osmose.


{{Centrato|{{larger|B. '''Substances ionisables.'''}}}}


Les lois que nous venons d’exposer ne s’appliquent qu’à des substances organiques n’ayant point de fonction acide ou basique accentuée. Beaucoup plus nombreux sont les acides et les bases, organiques ou inorganiques et leurs sels. Pour ces substances, les