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giapponese, i piú noti, anzi quasi i soli noti agli europei. Bulletin ec., t. IV, art. 197. Al qual proposito il Bulletin di Férussac, ib., p. 175, osserva: L’emploi d’une écriture syllabique (la scrittura propria giapponese, composta di 47 sillabe primitive) dérivée de l’écriture figurative des Chinois, et l’usage qu’on fait de cette dernière en l’appliquant à une langue pour laquelle elle n’avait pas été formée (alla lingua giapponese), sont deux phénomènes capables d’intéresser les hommes qui font de l’ètude des langues, un sujet de méditations philosophiques).

Les Mongols écrivent de gauche à droite comme nous, mais perpendiculairement du haut en bas, comme on pourra le voir par l’alphabet comparé Mongol et Kalmouk. Malgré les traits qui changent  (4342) souvent la forme des lettres, il est impossible de ne pas remarquer qu’elles viennent presque toutes des caractères grecs et syriaques, et par conséquent elles sont peut-être un des monumens les plus anciens qui servent à prouver la liaison des peuples qui les ont adoptées avec les peuples de l’Occident. Outre l’alphabet élète ou Kalmouk, celui des Mongols a encore donné naissance aux lettres mantchouriennes qui n’en diffèrent que par quelques légers changemens. Les Mongols avaient encore un autre alphabet inventé du temps de Khaïssyn-Kouloug-Khan par un certain Lama-Pakba, dont les lettres ont été nommées carrées en raison de leur forme; mais on n’a rien pu découvrir d’ècrit en ce genre. Au contraire nombre d’anciens livres mongols sont écrits en lettres de Tchoïdja-Bandida. Bulletin de Férussac, ec. l. c., t. IV, art. 238, p. 242-3, septembre 1825 (13 agosto 1828).


*    Quibus actus uterque Europae atque Asiae fatis concurrerit orbis. Virgilio, Aen., VII, 223. Il pieno senso di questo luogo e di quell’uterque non credo sia stato mai bene inteso né si possa intendere senza ricordarsi del-