nard Thiersch, qui n’est pas l’auteur de la Grammaire grecque publiée par M. Thiersch à Munich. M. Müller s’étonne que la nouvelle société littéraire de Londres ait couronné récemment un mémoire dans lequel on fait d’Homère le copiste de Moïse (Dissertation on the age of Homer, his writings and his genius; Londres, 1823). (4317) Pour bien comprendre la manière dont l’Iliade et l’Odyssée ont été composées, il faut se pénétrer de l’esprit et des moeurs du peuple ionien. Ces colons grecs, amis des arts et de la poésie, avaient l’esprit vif et mobile, et s’interessaient avec la candeur de l’enfance aux événemens. Un poëte était chez eux le compagnon constant de tous les plaisirs. Partout oú l’on se rassemblait, dans les banquets comme dans les assemblées publiques, la lyre du poëte faisait partie des réjouissances. Le poëte, ainsi que le ménestrel au moyen âge, exerçait un état généralement honoré, et était accueilli avec hospitalité partout oú il faisait résonner sa lyre. Il ne chantait sans doute que ses inspirations particulières, qui souvent étaient des improvisations (i menestrelli cantavano ben cose d’altri, e non solo d’altri, ma scritte espressamente dai dotti del tempo, in versi, per esser cantati o recitati da quelli. Vedi l’articolo del Perticari sopra il poemetto della Passione di Cristo attribuito al Boccaccio). Ces morceaux n’ètaient probablement pas très-longs, car dans les usages anciens nous ne voyons jamais les chants du poëte que comme des intermèdes. (Quando il poeta o il cantore cantava nelle piazze ec. in mezzo al popolo, come s’usa anche oggi, come a Napoli un del volgo legge alla plebe il Furioso o il Ricciardetto ec. e lo spiega in napoletano; allora i canti non erano intermezzi, erano come furon poi gli spettacoli ed acroamata).1 La guerre de Troie, qui, sous
- ↑ Vedi p. 4388.