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sione di Dante, che rivive nella sua traduzione. Seguitiamo il paragone:

Puis il commença en ces termes.        Puis il commença.
Mais tu me sembles vraiment flo-
rentin, quand je t’entends
parler.
      Mais, á t’entendre, bien me pa-
rais-tu florentin.
Tu dois savoir.       Sache.
De quoi as-tu coutume de pleu-
rer?
      De quoi pleureras-tu?
Je me sentais devenir de pierre.       Je fus pétrifié.
Je vis sur quatre visages l’aspect
que je devais avoir.
      Sur quatre visages je vis mon
propre aspect.
Quand il eut ainsi parlé.       Cela dit.
Il repris le misérable crâne, oú
ses dents, comme celles d’un
chien furieux, entrèrent jus-
qu’á l’os.
      Et renfonça les dents dans le
crâne misérable, qu’ il broya,
comme le chien broie les os.
Tu es bien cruel.       Bien cruel es tu.
Gaddo se jeta et s’étendit á mes
pieds.
      Gaddo tomba étendu á mes
pieds.
È la traduzione di uno scolare corretta dal maestro. I francesi nell’esprimere la stessa cosa s’incontrano nelle stesse parole e frasi, ciò che rado avviene presso gl’italiani per ragioni che non accade qui dire. I due traduttori si rassomigliano tanto ne’ vocaboli e nelle locuzioni, che il secondo lavoro sembra la stessa prima versione rifatta ed emendata. In apparenza non ci ha che piccoli mutamenti; ma lá è tutto lo stile: parole proprie sostituite alle frasi «devenir de pierre»; forme di dire brevi e dirette in luogo d’inutili giri «tu dois savoir» — «De quoi as-tu coutume de pleurer?» — «l’aspect que je devais avoir» — «quand il eut ainsi parlé», ecc.; collocamento di parole secondo l’immaginazione e l’affetto, come: «bien cruel es tu» — «le crâne misérable», ecc.; squisita arte nell’espressione delle idee accessorie, come: «la douleur déséspérée, qui, seulement d’y penser, m’oppresse le coeur avant que je parie» (il Brizeux