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exemple en mesure de calculer quel sera le prix du plomb d’ici à quelques années. Même en d’autres problèmes, qui seront probablement un jour de sa compétence, nous sommes encore fort loin d’être arrivés à des applications numériques. Les partisans du tout ou rien, tirent naturellement parti de cette remarque pour dénier tout intérêt à la science économique. Ils oublient que le fait en question n’est pas spécial à la ''science'' économique, mais a pu être observé dans beaucoup d’autres sciences.
exemple en mesure (le calculer quel sera le prix du plomb
d’ici à quelques années. Même en d’autres problèmes, qui
seront probablement un jour de sa compétence, nous sommes
encore fort loin d’être arrivés il des applications numériques.
Les partisans du tout ou rien, tirent naturellement parti de
cette remarque pour dénier tout intérêt il la science écono-
mique. Ils oublient que le fait en question n’est pas spécial
à la science économique, mais a pu être observé dans beau-
coup «l’autres sciences.


En 1887, [[w:Joseph Louis François Bertrand|Bertrand]] pouvait encore écrire, à propos de l’application aux machines à vapeur des théories de la thermodynamique: «[[w:Jean Victor Poncelet|Poncelet]], dans son ''Traité de mécanique industrielle'', prescrit, pour calculer le travail d’un coup de piston, de traiter la vapeur, ipianil elle se dilate sans comunieation avec l’extérieur, comme un gaz soumis à la loi de [[w:Edme Mariotte|Mariotte]]. L’erreur commise est grande et évidente. Elle ne parait pas cependant l’être beaucoup plus quc colle qui résulte des théories dans lesquelles, il des principes beaucoup plus exacts, sont associées des hypothèses aussi éloignées de la vérité que l’imperméabilité complète du cylindre à vapeur<ref>''Thermodynamique'', p. 264.</ref>».
En 1887, Bertrand pouvait encore écrire, à propos de
l’application aux machines il vapeur des théories de la
thermodynamique: « Poncelet, dans son Traité de mécanique
industrielle, prescrit, pour calculer le travail d’un coup de
piston, de traiter la vapeur, ipianil elle se dilate sans comu-
nieation avec l’extérieur, comme un gaz soumis à la loi de
Mariotte. L’erreur commise est grande et évidente. Elle ne
parait pas cependant l’être lieaucoup plus «pic colle «pii
résulte des théories dans lesquelles, il des principes beaucoup
plus exacts, sont associées des hypothèses aussi éloignées de
la vérité que l’imperméabilité complète du cylindre à va-
peur 1 ».


Do là on tire la conséquence «pi’il faut perfectionner l’ap-
De là on tire la conséquence qu’il faut perfectionner l’application de la thermodynamique aux calculs des piachines à vapeur; personnes n’on a conclu que les théories de la thermodynamique devaient être rejetées.
plication de la thermodynamique aux calculs des piachines
à vapeur; personnes n’011 a conclu que les théories de la
thermodynamique devaient être rejetées.


On peut encore tirer un0 autre leçon de l’histoire de la
On peut encore tirer une autre leçon de l’histoire de la thermodynamique.
thermodynamique.


Tout le monde sait que dans la théorie de [[w:Nicolas Léonard Sadi Carnot|Carnot]], il y a une partie qui est fausse. Si [[w:Rudolf Clausius|Clausius]] s’était attaché à cela pour rejeter toute la théorie, et si les autres savants l’avaient imité, la thermodynamique n’existerait pas encore. Mais Clausius a fort sagement jugé qu’il valait mieux améliorer cette théorie que la rejeter.
Tout le monde sait «pie dans la théorie «1e Garnot, il
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cela pour rejeter toute la théorie, et si les autres savants
l’avaient imité, la thermodynamique n’existerait pas encore.
Mais Clausius a fort sagement jugé qu’il valait mieux amé-
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La plupart, des critiques qu’on a fait de l’économie pure
La plupart, des critiques qu’on a fait de l’économie pure portent sur dos points secondaires; et quaud même ces critiques seraient, fondées, ce qui n’est généralment pas le cas, la conclusion serait qu’il faut changer quelques points des théories, et non rejeter les theories elles-mêmes.
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1 Thermodynamique, p. 264.