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264 pensieri (4317-4318-4319)

tous les rapports, était un sujet propre à la poésie, était à peine finie, que dans les villes d’Ionie la lyre accompagnait déjà les vers composés sur cet événement  (4318) national. Homère se distinguait parmi eux; mais il est évident qu’avant ce poëte l’usage des chants lyriques sur les événements publiques existait, et qu’il n’a point été le premier chantre national (Femio, Demodoco ec). Le rhythme de sa poésie prouve que ses vers étaient chantés et accompagnés de la lyre, peut-être aussi de la danse, du moins de mouvemens rhythmiques (Il nome di ἔπη, di epico, di epopea, di ἐποποιὸς applicato con particolarità ai versi, poemi e poeti narrativi, prova, secondo me, sí per la sua etimologia, o senso primitivo, di parola (ἔπος), dire (ἔπω, εἴπω) ec., sì per la distinzione da μέλη, μελικὸς, μελοποιὸς ec. che le poesie narrative non avevano alcuna melodia, non erano cantate ma recitate, o al piú cantate a recitativo, come poi i versi non lirici de’ drammi, e come si canterebbero i nostri endecasillabi sciolti. Il verso epico (quasi parlativo) era la prosa di que’ tempi, ne’ quali non si componeva se non in versi. Omero, dice assai bene il Courier, nella prefazione al Saggio di traduzione di Erodoto, fu uno storico, a que’ tempi che le storie non si solevano né sapevano ancora narrare in prosa. Non credo dunque ben dette liriche le sue poesie, sebben forse accompagnate da qualche strumento, come i recitativi de’ drammi (vedi p. 4328, capoverso 1, e p. 4390, fine).

Il est ridicule de chercher dans les poësies homériques de savantes allégories et un sens profond: les poëtes ioniens rendaient naturellement les impressions faites sur leur imagination par les actions des héros, et ne se livraient point à des combinaisons étudiées; c’est la vie publique et particulière de leur temps qu’ils nous retracent et rien de plus. Ils n’ècrivaient point, ils chantaient, et leurs inspirations  (4319)