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254 pensieri (4306-4307)



*    Il est sans doute des lecteurs qui ne sont difficiles ni sur le fond ni sur le style de l’histoire; ce sont ceux dont l’ame froide et sans ressort, plus sujette au désoeuvrement qu’à l’ennui, n’a besoin ni d’être remuée, ni d’être instruite, mais seulement d’être assez occupée pour jouir en paix de son existence, ou plutôt, si on peut parler ainsi, pour la dépenser sans s’en appercevoir. D’Alembert, Réflexions sur l’histoire. I piú degli oziosi sono piuttosto disoccupati che annoiati. Si dice male che la noia è un mal comune. La noia non è sentita che da quelli in cui lo spirito è qualche cosa. Agli altri ogni insipida occupazione basta a tenerli contenti; e quando non hanno occupazione alcuna, non sentono la pena della noia. Anche gli uomini sono, la piú parte, come le bestie, che a non far nulla non si annoiano; come i cani, i quali ho ammirati e invidiati piú volte, vedendoli passar le ore sdraiati, con un occhio sereno e tranquillo, che annunzia l’assenza della noia non meno che dei desiderii. Quindi è, che se voi parlate della noia inevitabile  (4307) della vita ec. ec. non siete inteso ec. ec. (Pisa, 15 maggio, Ascensione, 1828).


*    On peut dire en un sens de la Métaphysique que tout le monde la sait ou personne, ou pour parler plus exactement, que tout le monde ignore celle que tout le monde ne peut savoir. Il en est des ouvrages de ce genre comme des pieces de théatre; l’impression est manquée quand elle n’est pas générale. Le vrai en Métaphysique ressemble au vrai en matiere de goût; c’est un vrai dont tous les esprits ont le germe en eux-mêmes, auquel la plûpart ne font point d’attention, mais qu’ils réconnoissent dès qu’on le leur montre. Il semble que tout ce qu’on apprend dans un bon livre de Métaphysique, ne soit qu’une éspece de réminiscence de ce que notre ame a déjà su; l’obscurité, quand il y en a, vient toujours de la faute de l’auteur, parce que