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una nobile semplicità, un’armonia d’affetto in ogni movenza: cosa italiana, insomma»; questa «rara donna» e amica affezionatissima scriveva di lui a miss Clarke, il 22 novembre: «J’ai donc vu à mon tour ces pauvres Manzoni. Je suis tout à fait de votre avis sur lui. Quoi qu’il cause avec autant de plaisir et autant d’agrément qu’autrefois, il suffit de le voir pour comprendre qu’au fond il est pénétré de douleur. C’est une douleur dissimulée avec tant d’effort qu’elle fait une peine terrible, quand elle se revèle comme un éclair». Donna Giulia, la nonna, trovava un sollievo piangendo. «Je vais souvent», scriveva ancora l’Arconati, il 15 gennaio del ’35, «passer une heure tête à tête avec elle dans la matinée. Alors elle pleure beaucoup et parle toujours de Julie. Elle dit que cela lui fait du bien.» Ma per il padre desolato le cose andavano diversamente. «Manzoni au contraire détourne sa pensée de là, c’est là je crois ce qui lui a fait entreprendre un grand travail. Mais sa mère me dit qu’il n’est plus en état de faire des vers, qu’il l’a essayé, mais qu’il ne peut pas. Sa vue m’afflige toujours, parce que il y a au travers de son sourire ce quelque chese de profondément triste que vous avez remarqué».

Tuttavia a poco a poco pareva si rasserenasse. E il 27 di quel mese l’Arconati poteva riscrivere:

Depuis quelques semaines il est mieux, il a repris par moment cette gâité douce, qui a un si grand charme chez lui. Sa mère me dit qu’il ne lui fait jamais autant de peine que lorsqu’il sourit. L’idée de le laisser seul, sans compagne, la préoccupe continuellement, mais heureusement elle est si forte et si bien portante qu’elle lui sera conservée longtemps. Quelle personne séduisante, comme elle est jeune encore! J’ai eu plusieurs fois la bonne fortune de les trouver seuls le soir. Je n’ai jamais pû me défaire d’un peu d’embarras en présence de Manzoni; il m’en impose, et sûrement sans le vouloir.

Ebbene, come se tanti dolori non bastassero, ecco che nel marzo cominciano a diventare insistenti le voci che il D’Azeglio pensava a rimaritarsi, e proprio con la bella zia vedova della povera sua Giulia! Al Capponi — che il 20 febbraio gli scriveva: «E ho avuto per terza mano nuove ed imbasciate del Manzoni, e ordine di segnare nel Marco Visconti le improprietà di lingua, che sono molte. Ed ho