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il primo getto | 337 |
Dans vos splendeurs la cité vous ignore;
Le voyageur ne parle pas de vous.
Mais Dieu vous voit; votre beauté l’adore,
Et vous plaisez è son regard jaloux.
Il est ainsi des âmes inconnues,
Dont les vertus fleurissent en secret;
Tout le parfum de ces urnes élues
Se perd en Dieu comme un encens discret:
Leur sacrifice est offert en silence;
Leur dévouement découle calme et fort,
Leur héroïsme attend sa récompense
Du saint repos que leur promet la mort.
Souffrir l’affront sans qu’aucun bras nous venge,
Subir la faim avec sérénité,
Être martyr sans espoir de louange,
Et s’ignorer dans sa sublimité!
Ames du pauvre, incessantes offrandes
Versant en Dieu vos naïves douceurs,
C’est là, c’est là ce qui vous fait si grandes,
Vous que le Christ doit élire pour soeurs!
Qualche giorno più tardi, il 2 febbraio, la sig.ª Colet pubblicò nella Perseveranza una sua ode al Manzoni; in cui erano queste strofe (cfr. ScheriLLo, Visconti Venosta minore, nella «Lettura» del maggio 1915, p. 405):
Italie, ô terre immortelle! |