de fabricants et de dessinateurs grecs, qui ne permettent pas de douter que ces vases ne soient sortis de manufactures grecques? N’a-t-on pas trouvé, dans des tombeaux de Chiusi, des vases grecs de la même fabrique que ceux de Vulci, quelquefois portant le même nom d’artiste? J’en puis citer pour exemple le nom de Panthaeos, qui se lit sur plusieurs vases de Canino et de Vulci, deux desquels sont décrits dans le Catalogne du cabinet de M. Durand, n. 91 et 117, et qui s’est rencontré sur une coupé de Chiusi, publiée dans le Mus. Chiusin. T. II, tav. 133, toujours avec la même inscription: πανθαιος εποιεσεν. Je rappelle en outre que les noms de Taleides et de Nicosthénès, connus par des vases trouvés à Paestum et à Agrigente, se son rencontrés sur des vases de Vulci. Dès lors, quoi de plus naturel et de plus probable que d’admettre l’établissement, en Étrurie, d’artistes grecs, qui auraient exécuté ces peintures de tombeaux et de vases, les unes et les autres de style grec le plus pur? Et en quoi ce fait archéologique, si plausible en soi, si conforme à toutes le données de la science, porterait-il atteinte à l’hon-
