Pagina:Storia degli antichi popoli italiani - Vol. I.djvu/50

XLVIII AI CORTESI

voir connu les exemples de tombeaux ainsi décorés. On sait qu’Alexandre avait voulu ériger à Pella un proscènium de bronze, χαλκοῦν προσκήνιον (Plutar. Op. Mor. II, 1096, 15, T. X, p. 509. Reisk), c’et-à-dire, revêtu en bronze: ce qui offrait dans un autre genre d’édifices, une pratique analogue. Je puis maintenant ajouter à ces exemples classiques ceux que me fournit un habil architecte M. Donaldson, qui observa, à la façade de quelques tombeaux de l’Asie-Mineure des enfoncements pratiqués pour y insérer des plaques de métal (Supplement to the Antiquities of Athens and other Places in Grece, T. IV, p. 56), lesquels auraient pu servir tout aussi bien pour des peintures sur bois. Tout récemment encore, un antiquaire éclairé, M. de Prokesch, ayant eu occasion d’examiner des tombeaux taillés dans le roc près de Thyatire, a remarqué que la surface du rocher avait été autrefois couverte de plaques de métal (Annal. de l’Instit. Archeol. T. VII, p. 193) et l’on ne peut douter que, si ce mode de revêtement fut usité à l’extérieur et sur la façade des tombeaux grecs, à plus forte raison put-il avoir lieu à l’in-