san. III, 17, 3), et par le thalamos de Danae (Athen. VIII, 345, A; cf. Jacobs ad Anthol. Palat. VII, 329 ), deux édifices plaqués intérieurement de lames de bronze, et cités par Pausanias à l’appui du troisième temple de Delphes, qui était aussi, suivant la tradition locale, un édifice de bronze, εκ χαλκοῦ (Pausan. X, 5, 5); c’est-à-dire revêtu sur ses murs de lames de bronze; et pour qu’on ne s’étonnât pas de ce mode de revêtement, appartenant à l’âge mythologique, et devenu sans doute plus rare dans la Grèce appauvrie, Pausanias observait que c’est de la même manière qu’étaient décorés les plafonds du forum de Trajan; il aurait pu ajouter celui du portique du Panthéon qui conserva jusqu’au pontificat d’Urbain VIII, en 1626, son revêtement en lames de bronze et d’argent (Fea, Dissertaz. sulle rovine di Roma). Mais pour ne pas nous écarter de notre sujet, c’est d’un tombeau revêtu en bronze, τύμβας ἐὒγλύπτοιο μετάλλου, qu’il est fait mention dans une épigramme de l’Anthologie (Brunck, Analect. T. III, p. 296, n. 680, cf. Jacobs. Animadv. t. XII, n. 262-3) dont le sens et la teneur n’ont été tourmentés par les critiques que faute d’a-