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rivista delle riviste | 209 |
de Weismann, de Mendel et de De Vries et montre comment les résultats obtenus par ces savants sont en rapport avec les conclusions de Darwin. Il démontre que l’idée de «mutations» a été constamment présente à l’esprit de Darwin et qu’il rejetait seulement l’opinion qu’elle pût à elle seule épuiser le problème de la formation d’espèces nouvelles.
L’auteur combat la théorie mutationniste de l’évolution soutenant que l’explication du cours de l’évolution qui s’accorde le plus avec tous les faits connus, c’est celle de Darwin et Wallace. Il est enclin à accepter comme valable la distinction de De Vries entre «espèces élémentaires» et «variétés» comme caractérisées par leur différente manière de se comporter par rapport à la loi de Mendel, et il admet que le seul changement fondamental dans la théorie de Darwin, qui soit actuellement valable, c’est la négation faite par Weismann de la transmissibilité des caractères acquis.
Nature. (June 3). — «Les plus anciens restes de l’homme». William Wright résume les résultats des intéressantes recherches que Otto Schoetensack a faites sur la mâchoire inférieure humaine fossile qu’on a trouvée le 21 octobre 1907 à Mauer près de Heidelberg. On sait que les restes humains les plus anciens que l’on connaissait auparavant remontent au Pléistocène moyen; on attribue à celui-ci l’époque du Pléistocène antérieur ou du Pliocène postérieur. Cette mâchoire a été trouvée à 24 mètres de profondeur dans un sable analogue à celui de Mosbach attribué au Pléistocène antérieur; mais les restes fossiles découverts dans la même couche indiqueraient même une époque antérieure. La denture de la mâchoire est complète et ne laisse aucun doute sur son caractère humain, mais son caractère le plus remarquable c’est l’absence complète du menton. La comparaison de cette mâchoire avec les autres que l’on considère comme les plus anciennes semble montrer que celle-ci réunit une combinaison de tous les caractères considérés comme primitifs.
(July 22). — «L’adaptation chez les plantes fossiles». D. H. Scott, dans le discours qu’il a prononcé comme président de la société Linnéenne le 24 mai, a discuté beaucoup d’observations concernant les phénomènes d’adaptation chez les plantes fossiles tendant aux conclusions suivantes:
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