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tomiques habituels, si bien qu’elle s’arrête, nous l’avons dit, à 6 groupes, comme extrême effort de synthèse.

Deniker considère comme plus compréhensifs les caractères extérieurs, savoir: nature et couleur des cheveux, couleur des yeux, pigmentation cutanée, forme du nez, taille; tandis que pour les subdivisions il utilise la forme du crâne. Cela produit l’inconvénient que des races différentes quant à la forme du crâne, sont rapprochées lorsque les autres caractères, que Deniker a choisis comme plus synthétiques, coïncident; les blonds européens, par exemple, sont rapprochés entre eux, quoique les uns soient dolichocéphales (race Nordique), les autres brachycéphales (race Orientale). Cela ne fait au fond que confirmer une vérité, savoir que les races sont en réalité des unités somatologiques, ainsi qu’il le dit lui-même; mais les groupements plus synthétiques ne servent qu’à nous faire connaître la divergence plus ou moins grande que ces unités présentent entre elles par rapport aux caractères considérés. De là l’avantage de considérer le plus grand nombre de caractères possible, pour que cette divergence ou convergence se rapproche le plus possible de la réalité. En tout cas, comme il faut toujours choisir des caractères, la méthode elle-même n’échappe pas complètement, ainsi que nous l’avons vu, aux inconvénients du système, puisque les groupements seraient différents si Deniker avait, par ex., considéré comme plus compréhensif le caractère de la forme du crâne plutôt que celui de la couleur: alors la race Nordique aurait été rapprochée de la Méditerranéenne (Ibéro-insulaire) et séparée de l’Orientale, ce qui peut-être — pour ne pas dire certainement — eût été préférable. Il faut donc un critérium pour choisir les caractères les plus convenables: ce critérium c’est ce que l’on appelle la hiérarchie des caractères.

Si les 17 groupements somatiques de Deniker ne sont pas l’idéal des classifications, cela tient assurément à ce qu’ils reposent sur des caractères physiques — tels que la couleur des cheveux, des iris et de la peau, l’abondance ou la pauvreté du système pilifère, la taille — éminemment modifiables par le milieu et autres causes extérieures. Il est également certain que pour établir les grands groupements humains il vaudrait mieux avoir recours à des caractères moins modifiables par les conditions de vie, les changements de climat, l’alimention etc.; par exemple, la forme du crâne, la forme du bassin, les proportions du corps etc. Mais ces caractères, particulièrement l’indice céphalique, sont employés par Deniker pour ses petites unités somatiques.

Pour voir aussitôt tout ce qu’il y a là d’excessif, il suffit de considérer que ces caractères squelettiques ne sont pas en réalité assez variés pour différer d’une unité somatique à l’autre; il