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402 | bibliografia |
crois que son avis sera généralement partagé. Mr. M.-P., de Genève, ne se prononce pas. Quant à l’interprétation du mot FERT, l’un et l’autre se refusent à suivre l’auteur sur le terrain où il s’est place, “S’il est exact, déclare en particulier celui-ci, que l’on volt quelquefois sur les monnaies la désignation de la valeur de la pièce, en légende, il est sans exemple qu’elle occupe le champ.”
Et cependant si, telle qu’elle est présentée, l’explication du Dr. Ladé surprend à première vue, réflexion faite, elle parait assez naturelle; car, après tout, il y a eu un prétexte à l’adoption de cette devise, et celui qui nous est donné céans est d’autant plus heureux, qu’il laisse subsister entières les interprétations dans lesquelles se sout toujours complus les historiens de la maison de Savoie.
Sans être en mesure, pour le moment, de prendre parti pour ou contre dans la question. je plaçerai néanmoins ici deux observations.
Bon gré mal gré on s’est obstiné, jusqu’à ce jour, à ne voir dans les quatre lettres mystérieuses de FERT, que de simples initiales. Maintes fois je me suis demandé pourquoi, puisque, dans le monde héraldique, à part la fantaisie de l’empereur Maximilien I, on ne rencontre pas, que je sache, l’exemple d’une seule devise ainsi composée. L’idée d’y trouver un mot unique, d’interprétation difficile, j’en conviens, me parait donc de beaucoup la meilleure.
D’un autre coté, les quarts du prince d’Achaïe, frappés à l’imitation de ceux de Savoie, dont nous avons parlé, portent en fasce PRIN au lieu de FERT. Or si FERT est réellement l’abrégé de FERTO, on ne s’explique pas bien ce changement. Il importait sans doute de distinguer les uns des autres, mais conçoit-on que la différence pût consister précisément, dans la substitution d’un titre personnel à l’énoncé de la valeur, inscrit sur ceux-ci en caractères tels et d’une façon si apparente, qu’il constitue, eu quelque sorte, la pièce essentielle de l’avers.
C’est ma petite difficulté; si la réflexion et l’étude m’en révéleront d’autres, je l’ignore.
Voilà ce que j’avais à dire de la récente publication du vice-président de la Société Suisse de Numismatique.