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la parthénogénèse expérimentale etc.

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duit $\scriptstyle NM$ est donc le poids du solvant, ici 1000 gr., en sorte que $k={\frac {2}{55,55\times 18}}={\frac {2}{1000}}=0,002$. La formule dans ce cas devient donc:

$\theta ={\frac {0,002T_{\theta }^{2}m}{536,35}}={\frac {0,002\times 373^{2}m}{536,35}}=0,52m$

$\scriptstyle \theta$ étant exprimé en degrés et $\scriptstyle m$ en molécules-grammes. $\scriptstyle \theta$, comme $\scriptstyle \varphi$, est donc uniquement dépendant de $\scriptstyle m$ et lui est proportionnel.

3° - Abaissement du point de congélation. Cryoscopie. — Cette attraction entre les molécules dissoutes et l’eau, qui retarde l’évaporation et l’ébullition, fait que l’eau est encore retenue par les molécules, à la température où elle devrait s’en séparer pour se congeler. L’eau gèle à 0°; la solution gèle à une température inférieure à 0° d’un certain nombre de degrés $\scriptstyle \Delta$.

Nous retrouvons ici les mêmes lois que pour la tonométrie. $\scriptstyle \Delta =kc$, pour une même substance, $\scriptstyle c$ varie avec les diverses substances (loi de Blagden); mais si à $\scriptstyle c$, concentration en grammes on substitue la concentration moléculaire $\scriptstyle m$, on a $\scriptstyle \Delta =Km$, $\scriptstyle m$ étant indépendant de la nature du corp dissout.

Par les lois de la thermodynamique, Van-t-Hoff a établi la formule générale $\Delta ={\frac {RT_{\Delta }^{2}m}{\rho MN}}$ qui nous permet de calculer le coefficient ci dessus: $K={\frac {RT^{2}}{\rho MN}}$, dans l’expression duquel on retrouve le même facteur ${\frac {R}{MN}}=0,002$ que pour le calcul de $\scriptstyle \theta$ (voir p. 64), et, en plus $\scriptstyle T_{\Delta }=$ température absolue de congélation du solvant ici 273°, et $\scriptstyle \rho =$ chaleur latente de fusion du même, ici 79 calories.

On a donc:

$\Delta ={\frac {RT_{\Delta }^{2}m}{\rho MN}}={\frac {2\times 273^{2}\times m}{79\times 18\times 55,55}}={\frac {0,002\times 273^{2}m}{79}}=1,85m$.

$\scriptstyle m$ étant exprimé en molécules grammes par litre, $\scriptstyle \Delta$ se trouve exprimé en degrés.

On pourrait être frappé de la simplicité de la relation entre $\scriptstyle \varphi =0,0185$ et $\scriptstyle \Delta =1,85$, qui ne diffèrent que par la position de la virgule. Mais d’abord, si l’on prend les nombres rigoureux, le rapport n’est pas exactement 100. En outre, c’est pur hasard s’il en est ainsi, ce rapport étant donné par l’expression ${\frac {RT^{2}}{\rho M}}$. Il n’y a donc pas à chercher les raisons profondes de la simplicité du rapport $\scriptstyle \Delta =100\varphi$. Si le multiplicateur 100 nous paraît simple, c’est par suite du système décimal, système conventionnel qui n’a rien de commun avec les lois de la Physique.

Anno I - II

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