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quelle que soit la substance dissoute; et, quelle que soit la température, le rapport est le même pour toutes. Plus généralement, on peut dire que le rapport est proportionnel à la concentration moléculaire et, écrire, étant un nombre constant:

.

Raoult a déterminé la valeur de la constante en montrant que, si l’on appelle le nombre de molécules-grammes dissoutes et le nombre de molécules-grammes du solvant, ici l’eau, on a:

.


d’où

.

Dans las solutions diluées, l’eau formant la presque totalité de la solution, on peut admettre que son poids est 1000 gr., son pòids moléculaire étant 18, et .

Le nombre fourni par l’expérience et par une autre théorie est peu différent: 0,0185. Naturellement, ce nombre varie avec la nature du solvant; mais, dans tout cet article nous laisserons de côté tous les solvants autres que l’eau, parce qu’ils n’ont qu’un intérêt insignifiant en biologie.

En résumé, la formule générale est:


étant exprimé en degrés et en molécules-grammes.

2° - Elévation du point d’ébullition. Ebullioscopie. — L’ébullition n’est qu’un cas particulier de l’évaporation. A 100°, l’eau bout parce que . mais la solution ne bout pas encore parce que . Pour arriver à , il faut élever la température d’un certain nombre de degrés au dessus de 100°.

est proportionnel à . Van-t-Hoff a établi, en outre, par les lois de la thermodynamique, qu’il est proportionnel au carré de la température absolue d’ébullition du solvant pur et inversement proportionnel à la chaleur latente de vaporisation du même solvant. On a donc . Ici, , . Le coefficient est égal à , étant la constante des gaz, égale ici, avec les unités adoptées à 2 (en réalité un peu moins, mais la différence est négligeable), le nombre de molécules du solvant et le poids moléculaire de ce dernier. Le pro-