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56 | rivista di scienza |
artificielle, mais une parthénogenèse expérimentale, c’est-à-dire déterminée par des conditions introduites par l’homme.
Dans le problème de la parthénogénèse expérimentale, deux questions sont à envisager: I. Quel est le résultat obtenu; II. Quel est le mode d’action des agents employés.
La première ne comprend que des questions de fait qui peuvent être exposées d’une façon très sommaire parce qu’elles ne comportent aucune ambiguité; il n’en est pas de même de la seconde où l’interprétation a une part prépondérante et qui nécessite de longs développements.
I. Résultats obtenus.
Ici encore, il y a avantage à subdiviser la question méthodiquement. Nous examinerons: 1º Chez quels animaux ou végétaux la parthénogénèse expérimentale a été obtenue; 2° A quel stade leur développement est parvenu; 3° Quels ont été les caractères particuliers de ce développement; 4° Quels agents ont déterminé la parthénogénèse.
1° - Etres chez lesquels la parthénogénèse a été obtenue expérimentalement. — Le plus simple est d’en donner la liste en suivant l’ordre taxonomique.
Végétaux - Algues (Hydrodyction, Protosiphon, Basidiobolus, Spirogyra).
Protozoaires - La question ne se pose pas pour ces êtres, vu l’absence chez eux d’une fécondation vraie par œufs et spermatozoïdes. Peut-être pourrait-on, cependant, rapprocher de la parthénogénèse expérimentale les expériences où Calkins, en 1902, a réussi à retarder la sénescence des Infusoires au moyen d’une nourriture approprié (extrait de viande) ou même par de simples agents physiques (chaleur) ou mécaniques (agitation).
Cœlentérés - Rien.
Echinodermes - Oursins (Arbacia, Paracentrotus [Strongylocentrotus], Echinus, Sphærechinus).
Vers - Annélides polychètes tubicoles (Chœtopterus Amphitrite).
Vermidiens - Géphyriens (Phascolosoma, Thalassema).