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apprennent à considerer leur discipline dans toute son étendue; que, d’un côté, on ne soit pas amené à oublier les faits essentiels gui se trouvent représentés par les formules abstraites; que, de l’autre côté, on n’oublie pas, pour les méthodes, les liens réels des objets d’etude.

La première remarque se rapporte surtout aux jeunes mathématiciens, auxquels on ne veut pas permettre de laisser de côté l’Astronomie. La seconde à ceux qui poursuivent les études biologiques; on a eut que ceux-ei cultivent la Physiologie non moins que l’Anatomie, qu’ils visent en particulier l’Anatomie et la Physiologie humaines, sans négliger d’ailleurs la science génerale de la vie.

On ne saurait trop appuyer sur ces dernières propositions et sur les critiques qu’elles renferment implicitement à l’égard du système de préparation qui est en vigueur aujourd’hui dans nos Facultés universitaires de sciences naturelles.

D’une manière générale il y a lieu de constater que la Commission pédagogique de la deutsche Gesellschatf s’est inspirée d’un sentiment synthétique de la Science, non moins que d’une juste appreciation des intérêts techniques et pratiques; c’est son mérite d’avoir relies en un ensemble de propositions ces deux points de vue (philosophique et social) qui, de côtés opposés, nous amènent à reconnaître, les inconvénients du spécialisme outré dominant la culture contemporaine.

Quant aux détails des reformes proposées, nous ne nous y arrêterons pas; il serait difficile d’en juger sans une connaissance parfaite des habitudes et des conditions de la vie universitaire allemande.

Pour terminer la Chronique nous ajouterons que, la Commission ayant, achevé ses travaux, a pris son congé, mais il semble qu’il y a l’intention de la remplacer par un comité général d’instruction où seraient representées les grandes sociétés allemandes de naturalistes et de médecins.


Le 14e Congrès international d’Hygiène et de Démographie a été tenu à Berlin du 23 au 27 Septembre 1907, et plus de 4000 congressistes y ont assisté. On a discuté de nombreux problèmes se rapportant d’une manière générale à la Médécine considérée au point de vue social (tuberculose, alcoolisme, syphilis, maladies industrielles....) a l’hygiène, des écoles, des maisons, des villes, des rues, à la question des eaux, a la statistique des genres de nourriture etc.

Un’exposition très intéressante d’appareils et d’installations a complété, en quelque sorte, les discussions du Congrès.

L’Academie des Sciences des Vienne vient de charger M. le Docteur R. Poech d’une mission scientifique dans l’Afrique du Sud. Il s’agit de l’étude anthropologique des Boikismanes, étude qui se fera en régistrant par le phonographe la langue et les chants de ces hommes.

On sait que les instituts scientifiques sont exposés toujours davantage à de troubles électriques, surtout en conséquence des tramvays. En une séance de la Société allemande de Météreologie (section de Berlin) U. Schmidt a exposé les moyens par lesquels on est réussi à protéger l’observatoire