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32 | rivista di scienza |
n’est pas donné de comparer nos observations avec celles d’un observateur qui aurait un autre échelon de grandeurs.
Mais il se peut que nous soumettions à l’expérience des mouvements où l’on ait de vitesses d’un ordre supérieur. En ce cas il ne subsiste ancune raison à priori pour que l’hypothèse newtonienne réponde aux prévisions concrètes qu’elle amenera à établir.
Ainsi donc le quadre de la Mécanique classique s’élargit. En laissant tomber le principe d’inertie généralisé et en le remplaçant par quelques hypothèses de solidarité plus générales, on donnera lieu à des Mécaniques non-newtoniennes, dont la Mécanique newtonienne s’approchera d’autant plus qu’il s’agit de vitesses assez petites.
Ce qu’il y a de commun à ces Mécaniques ce sera la Dynamique du mouvement commençant.
Sur l’explication mécanique de certains phénomènes physiques.
Maintenant, quel intêret peuvent présenter de spéculations pareilles? Il semble d’abord qu’elles seront stériles, puisque nous ne voyons pas de mouvements s’effectuant avec de vitesses d’un ordre supérieur aux vitesses astronomiques. En effet il semble parfaitement inutile de dire que tel phénomène est plus compliqué que ce que nous croyons, si cette complication dépassé les limites de nos observations.
Mais il ne faut pas oublier que la Dynamique des mouvements visibles n’est qu’une partie de ce que nous étudions sous le nom de Dynamique.
Dans une acception étendue, la Dynamique tâche à expliquer, par une représentation hypothétique de mouvements invisibles, toute sorte de phénomènes physiques que nous percevons sous la forme de chaleur, lumière, etc. Cette extension de la Dynamique apparaît justifiée, à un point de vue psychologique, par le besoin de poursuivre la représentation du réel d’après une loi de continuité; en effet la continuité semble rompue toutes les fois que le mouvement s’èvanouit à nos yeux et que d’autres phénomènes apparaissent ex novo à sa place. En outre cette même extension se justifie aussi à un point de vue logique, parce que l’hypothèse que le mouvement