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le principe d’inertie etc. | 31 |
le repère auquel on rapporte le mouvement, pourvu que la durée et la vitesse de celui-ci soient assez petites par rapport à de données dépendant du repère choisi.
Cela signifie que, entre certains limites de durée et de vitesse, les phénomènes mécaniques peuvent être coordonnés en une science locale, où l’on suppose établies par un’exploration convenable les forces relatives qui agissent à l’interieur du champ donné, et l’on nèglige tout à fait les rapports entre ce champ et le monde qui l’entoure.
Au-de-là des limites indiqués, cette Mécanique locale, qui est indépendante du repère considéré, ne répond plus aux prévisions concrètes, et on a une première correction en tenant compte du mouvement du repère par rapport aux étoiles; c’est là aussi la seule correction nécessaire si l’on accepte la conception newtonienne, en supposant que les actions exercées par les corps extérieurs se traxmettent d’une façon istantanée sur la matière qui se trouve à l’intérieur de notre champ.
Qu’arrivera-t-il si on repousse cette hypothèse en admettant que les actions à distance se transmettent avec une vitesse finie quoique très grande?
En ce cas, la correction due au mouvement du champ ne suffira plus, tout au moins lorsqu’on envisage de vitesses assez grandes et l’on poursuit l’étude des phénomènes mécaniques pendant un temps assez long. Partant, en ces circonstances il y aura lieu à introduire une correction successive, qui se trouvera exprimée par una nouvelle hypothèse, affirmant la solidarité de notre champ d’observations avec le monde extérieur.
Ainsi donc: en une première approximation on a une Mécanique purement locale (indépendante du repère auquel on se rapporte); pour des vitesses et des durées assez considérables il faut tenir compte des liens qui rattachent notre champ d’observations au monde extérieur; cette solidarité se trouve-t-elle exprimée d’une façon adéquate par le principe d’inertie généralisé, conçu comme une loi du mouvement rapporté aux étoiles?
C’est là l’hypothèse newtonienne qui se trouve satisfaite dans l’ordre des grandeurs astronomiques (vitesses des corps célestes etc.).
Au-de-là de ces limites nous n’en savons rien. Il nous