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102 | rivista di scienza |
(cellules de Sertoli riches en cytoplasme, leucocytes à petit noyau) va vers la cathode et est par conséquent positif. Le phénomène ne peut guère être attribué à la présence d’électrolytes concomitants, car le véhicule était l’eau pure rendue isotonique par du sucre.
On est donc fondé à considérer le protoplasme comme formé de granules colloïdaux de natures diverses (et pourant par suite présenter des charges diverses comme grandeur et comme signe), nageant dans un liquide intergranulaire formé d’eau tenant en dissolution une petite quantité de substances albumineuses et d’électrolytes.
Ce n’est pas avec des données aussi vagues que l’on peut avoir la prétention d’expliquer toute la physiologie de la cellule par les propriétés des colloïdes, mais on entrevoit déjà quelques aperçus très suggestifs.
Et d’abord, la structure physique de la cellule, c’est-à-dire la disposition réciproque et la forme des parties qu’elle contient se conçoit comme réglée par leurs tensions superficielles et par des attractions et des répulsions qu’elles subissent du fait de leurs charges, différentes comme grandeur et comme signe.
L’instabilité qui est le propre de la substance vivante suggère l’idée que les facteurs de stabilisation et de coagulation se font à peu près équilibre dans la cellule, en sorte que la moindre variation dans les conditions physico-chimiques des parties intégrantes on du milieu ambiant peut donner le pas aux uns sur les autres ou inversement.
Or les phénomènes de la division cellulaire se ramènent presque tous à des déplacements de particules (sur lesquels nous reviendrons dans un instant) et à des dissolutions (résolutions en granules) et coagulations alternatives.
A la dissolution on peut attribuer: la disparition de la membrane nucléaire, la rupture des anastomoses du réseau de linine qui permet la constitution du spirème, peut être le dédoublement du spirème et la division transversale en chromosomes si ces parties étaient unies par une substance plus stable, la disparition du fuseau, et enfin l’égrènement des chromosomes en microsomes au moment du retour à l’état de repos. A la coagulation on peut rapporter: l’augmentations de volume des microsomes qui précède leur réunion en spirème, la formation du spirème, l’apparition du ou des