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n’est pas utile au physicien tant qu’elle se borne à affirmer que telle proposition, rigoureusement vraie, a pour conséquence l’exactitude rigoureuse de telle autre proposition. Il faut encore prouver que la seconde proposition reste à peu près exacte lorsque la première est seulement à peu près vraie». (p. 231).

Ainsi, telle théorie, aujourd’hui vraie, deviendra inutile le jour où la puissance de nos instruments aura grandi. Comme il n’y a pas de lois prouvées expérimentalement il n’y a pas de lois définitives. La science progresse en subissant de continuelles retouches, ainsi que le montre l’histoire et, par exemple l’histoire de la théorie de l’actraction.

Telle est, brièvement résumée, la thèse de M. Duhem. On voit qu’elle forme un système où tout se tient fort bien, où tout se tient même trop bien, serions-nous tentés de dire: car si nos théories ne sont que des esquisses, des monstres appelés a disparaitre, pourquoi leur imposer un moule uniforme? pourquoi traiter avec tant de mépris, par purisme logique, les secours qu’offrent à l’entendement l’imagination et l’expérience?

Université de Montpellier.



Karl Camillo Schneider, professore di Zoologia all’Università di Vienna - Einführung in die Dezsendenztheorie. 147 pag. con 108 figure nel testo, 2 tavole e una carta. Jena, Fischer, 1906.

L’Autore, noto tra i biologi principalmente pel suo trattato d’istologia comparata e per un volume sul vitalismo, ci dà adesso, in forma di conferenze, un succoso riassunto dei nuovi risultati delle ricerche nel campo della origine delle specie. Secondo lo Schneider è oramai fuori di dubbio che gli organismi siano derivati gli uni dagli altri e specialmente i superiori dagli inferiori. Ne abbiamo delle prove dirette e delle indirette. Sarebbero prove indirette quelle desunte dall’evidente progresso che si può constatare nell’organizzazione degli organismi quando noi disponiamo questi organismi in determinate serie (prove morfologiche); quelle desunte dal succedersi di faune fossili di organizzazione sempre più elevata coll’ascendere a strati superiori della scorza terrestre (prove paleontologiche); le somiglianze tra le forme embrionali di un dato organismo con le forme adulte di organismi inferiori (prove embriologiche), e infine le prove desunte dalla distribuzione geografica degli organismi.