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provinces, paieront aux douanes de ces dernières les droits indiqués dans l’article 2 du présent traité. Ces mêmes marchandises n’auront ainsi plus rien à payer dans les autres échelles de l’empire ottoman où elles aborderaient de passage ou seraient déposées pour an temps limité, avant de parvenir à leur destination, en observant dans ces cas les conditions prescrites dans l’article 4 du présent traité. Art. 15. Une parfaite réciprocité ne pouvant avoir lieu dans ie royaume de Sardaigne pour ce qui concerne les droits et règlements de commerce à l’égard des sujets et négociants ottomans, le Gouvernement de Sa Majesté sarde s’engage à accorder, dans ses Etats, en leur faveur ainsi qu’en faveur de leurs navires de commerce et marchandises, le traitement qui est ou serait à l’avenir accordé aux sujets, négociants, navires et marchandises des puissances étrangères les plus favorisées. Art. 14. Afin d’empêcher que, par simulation du pavillon ottoman, les navires et les négociants sujets d’autres puissances moins favorisées ne puissent jouir abusivement du traitement avantageux qui à élé stipulé par le précédent article, en faveur de la navigation et du commerce des sujets de la Sublime Porte, il est expressément convenu que les capitaines et les 2|3 de l’équipage sur les bâtiments portant le pavillon susdit devront être sujets ottomans, pour avoir droit de réclamer les traitements susmentionnés dans les ports des Eiats sardes ; bien entendu que ces bâtiments devront aussi être régulièrement munis de leurs papiers bérats et tezkérês constatant la nationalité et la propriété du navire. La même condition aura lieu réciproquement à l’égard des navires couverts par ie pavillon sarde pour être admis à jouir des avantages assurés à la navigation et au commerce sarde dans les ports de l’empire ottoman. Art. 18. La durée de ce traité commercial est fixée à dix ans à compter de la date de sa signature. Six mois avant l’expiration de ce terme, les deux cours contractantes auront à se prévenir mutuellement si leur intention est de s’en tenir ultérieurement aux dispositions du présent acte, ou de s’entendre sur quelques modifications à y apporter pour la plus grande facilité des relations commerciales qu’elles tiennent à cœur de favoriser et de protéger entre les nations respectives. Conclusion. Le présent traité devant être ratifié par les deux hautes cours, les ratifications en seront échangées à Constantinnple dans le terme de trois mois, ou plus-tôt, si faire se peut ; et en attendant, les 15 arliclesqui précédent, avec leur préambule et cette conclusion, ayant été stipulés et arrêtés de commun accord entre les deux plénipotentiaires, ie présent instrument en langue française, muni de ta signature et du sceau du plénipotentiaire de Sardaigne, est dis aujourd’hui échangé contre celui qui, rédigé dans un teneur identiqs;e en langue turque, lui est délivré par S. A. le plénipotentiaire de la Sublime Porte. Constantinople ie 31-19 v. s,-juillet 1884-6 de la lune de Zilcadé 1270 de l’Hégire. Signé : R. Tecco. (Zi. S.) Signé à l’original turc : Rechid Pagha Nous ayant vu et examiné le traitéde commerce ci-dessus, l’acceptons, ratifions et confirmons en toutes et chacune des dispositions qui y sont contenues. Eu foi de quoi nous avons signé de notre main les présentes lettres de ratification, contresignées par notre ministre secrétaire d'Etat pour ies affaires étrangères, et y avons fait apposer notre grand sceau royal. Données le 21 jour du mois de septembre l’an de grâce mi!-huit-cent-cinquante-quatre. Signé : VICTOR EMMANUEL. * Contresigné : Dabormida, Trattato di amicizia, di navigazione e di commercio fra la Sardegna e la repubblica del Perù, concbiuso il 14 giugno 1852, Comunicato al Senato ed alla Camera il 26 gennaio 1855 dal presidente del Consiglio ministro degli affari esteri (Cavour). Signori! — Il Ministero, a norma di quanto dispone l’articolo 5 dello Statuto, si pregia di comunicare al Parlamento la seguente pubblica convenzione stipulata da! Governo di Sua Maestà, Trattato di amicizia, di navigazione e di commercio, Nel nome della Santissima Trinità: Nel desiderio di megiio agevolare le buone relazioni che da lungo tempo felicemente sussistono fra gli Stati sardi e la Repubblica dei Perù, i Governi dei due paesi hanno deliberata di stipulare un trattato d’amicizia, di navigazione e di commercio, mediante il quale siano stabilite sopra positive, giuste e reciprocamente vantaggiose basi i rapporti deile due nazioni e quelli dei rispettivi loro cittadini. A questo fine S. M. il Re di Sardegna ha conferito pieni poteri ai cavaliere D. Giuseppe Dabormida, cavaliere di gran croce decorato del gran cordone del suo Ordine religioso e militare dei santi Maurizio e Lazzaro, grand’ufficiale della Legion d’onore di Francia, maggior generale d’artiglieria, suo aiutante di campo, senatore del reguo, ministro segretario di Stato per gli affari esteri, sovrintendente generale delle regie poste e notaio della Corona; Ed il presidente delia Repubblica peruviana ha nominato plenipotenziario il signor D. Bartolomeo Herrera, suo inviato straordinario e ministro plenipotenziario presso la Corte di Sardegna : i quali, dopo aversi scambialo i rispettivi pieni poteri, che furono trovati io buona e debita forma, hanno stipulato gii articoli seguenti : Art. 1. Vi sarà perpetua pace tra S. M, il Re di Sardegna, i suoi eredi e successori da una parte e la Repubblica del Perù dall’a’tra, come fra i sudditi sardi ed i cittadini peruviani. Art. 2. I sudditi sardi nel Perù ed i Peruviani negli Stati di Sua Maestà il Re di Sardegna avranno la stessa libertà e sicurezza che i nazionali per entrare coi loro bastimenti e carichi in tutti i porti, fiumi e luoghi che sono o saranno aperti al commercio estero, e saranno trattati al loro arrivo, durante la loro fermata, ed alla loro uscita, come i bastimenti nazionali per tutto ciò che riguarda I diritti di tonnellaggio, di pilotaggio, di porto, di fanale, di quarantena, di darsena e patente, ed altri carichi che gravitano sullo scafo del bastimento sotto qualunque denominazione, sia che i diritti sopra indicati si paghino a favore delio Stato o delie autorità locali,