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l6 Stn I.A MOELI.E ALONGEE

tloiil Ic col ouvcrt cl nil pen rolreci est tourne vci’S la ligne metiiane et en arriere, sil est queslion cles eminences olivaircs. Tandis que si on jiarle ties corps dcnleles clii cervelet, la dite lame jaimalre est plus plisset-, ct forme unc bourse plus longue et prosque ronde doul le col plus ouverl et plus large serail rctouine en avant et vers le /{.’ venlriciile.

Le noyau ile ces corj)s dcDleliis d’apres plusieurs anatomisles serait forme par nne subslnnce cendree (i). Quanta nioi j’ai lieu dc croirc que la substance qui occupc le centre soit des einiiiences olivaires, ou des corps denteles du cerAclet, qnoiquc dune coubnir mi pcu moins l)lanclie que la medullaire des parties voisines, jouit cependaut de la meme nature, puisquc j ai vu plusieurs fois et bien distinctement, qn’elle est comjioseo de fibres parallcles qui suivcnt les plis et les sinuosiles de la lame jaun.itre. Disposition dont j’ai t;iclie dc donner line idee par la Jig. I. T. II. (2).

Les anatomistes ne sont nou plus giiere d’accord rclativcment a rexistcnce des corps olivaires, ainsi que. des corps denteles, dans les quadrupedes. MM. les Docteurs Gall et Spurzheim soulieunent que ceux-ci existent quoiqne plus petils, et qu’ils sont egalemcnt formes de substance cendree. Ayant soigneusement examine I’endroit oii devraient etre places soit les eminences olivaires, soit les corps franges du cervelet, jc crois pouvoir assurer, que dans le boeuf, le coclion, le moulon et la rhcvre il est impossible de rien voir, qu il aie quebpie rassemblance avec eellc lame jaunalre, plissee, dcutelee qui se trouve dans riiomme. QueUpie fois il est mcme diflicile dc voir a rexlerieur les eminences olivaires, inais dans les pedoncides du cervelet on decouvre toujours un amas de substance cendree, qui

(i) SaDlorini observ. anatom. cap. I If. §. XXt. Gall el Spurzlicim I, C pag. ic (a) Vojfci Otseryazioni sul ceryetttttv ditni cc oiCoic vgUime