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B SI’I\ I..\ MOEI.LE ALOKGEE

Vicq-iVazir, Ciivicr, Prochaska, Barlhcz, Sabatler, Boycr (i), Chaussicr (a) ct Dumas.

Pour ri’souilrc colic qucslion, les ol)scrvations et les raisonnemens dc Chaussicr (3) mc paraisscnt du )ilns grand ))oids; inais siir tout ccllcs de Girardi oditeur dcs tables de Santoriui (4), lequol lie nie pas ouvertemeiit Penti-ecroiscmcnt, n’ayanl pu lobserver dans un grand nombrc de oadavrcs, inais il dit quil Ic croit uu cflet dc la distraction des lilamens, comnie on observe quand on veut separer les fibres des muscles genio-glosses, et t»enio-livoidicns, apres a\oir scie dans le milieu la maclioire infcricui’e.

II me parait que pour assurer avec qnclcpic fondcnient, I’ exislence d"un verilal,le cntrecroisement, il faudrait suivre les petits faisceauv qu’ou sujipose s’entrecroiser au-dela de ce point. Or ce-ci elant impralicabic, puisque les fibres ineduUaircs uaisscnt seulement la, ou Ton a cru A’oir leur entrelaccment, ct ne f’ oi’ment point une veritable tresse, parccque les petits cordons ne passent point mutuellcment les uns sur les aulres pour se porter du cote oppose, MM. les Docteurs Gall et Spurzlieini apres avoir tres-bicn decrit la vraie position dc ces petits faisccau\, se virent obliges de dire (5) que » Les petits cordons dcs pji-ainidcs, ne » forment pas un ^veritable entrecroisement, ils s’entrecoiipont et « passent les uns sur les autres seulement dans une direction » oblique ». Or done si les anatomistcs qui ont decrit plus exactemeut ce pretcndu entrecroisement, et qui de plus en ont donne un dcssein Ires-soigne (6) avoueut qu’il n’existe pas de vdriUible entrecroisement, nous pouvons conclure avec Girardi que ce nest qu’une

(i) Traitc complct d’anatomic t. 4 P^g- 6^. (a) L. c. pag. 143.

(3) Ibid.

(4) Tab. XVH. pag. 28. cl 3o.

(5) Anat. ct Physiol, du syst. Dcrycux etc. pag. 193.

(6) L. c. pi. Y.