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4 SlTv L\ MOFI.I.E ALONGliE

De cetle manierc, ainsi (juc jc I’ai tlit aillcurs, les falsceauT pyramidanx passoiil an di’vaiit, on laisseiit tie cole Ics coiu-lu’s opliqiies, et travcrseut seulenient les coqis stries; cnsiiile en s’ opanouissant voiit former les circonvolulioiis des hemisplicres, ainsi que les parlies anne\ees a ceux-ci (i). En elli-t dans les oiseaiw, dans les reptiles ct dans les poissons les (ibres cpii forinenl les hemispheres n’ont rieti a faire avec les fibres des couches opliques, comme je fcrai voir plus claircmenl lorsque je parlerai dc la forinalion de ces parlies. ^

Jc crois fpic jusqu’a present on n’a pas fait assez attention aux i-apporls que les faisceaiix pyraniidaux ont avec les parlies voisines, et situees a leiu- face poslerieurc. Comme je I’ai dit plus haut, c’est de la fi\ce anterieure des cordons anterieurs de la moelle cpiniere que se detachent les cinq ou six pelits faisceaux de filjres qui composent les pyramides. Ainsi adossees a leur substance meduUaire, celles-ci s’elevcnt jusqu’an devanl des corps olivaires. Quelque fois ccpendanl il ari-ive, qtie si les dils cordons anterieurs se Irouvent ecarles Tun de Tautre, les fibres des pyramides se troiivent en contact avec la sulistance cenilrce centrale de la moelle cpiniere, avant ilc passer an dcvant dos dils corps olivaires. La face poslerieurc des faisceaux pyraniidaux, apres avoir snrpasse ces eminences, se trouve presqu’en contact d’une couchc, ou bande de fibres transversales, qui ont la meme direction ct presque la memc etendue de celles qui formcnl la protuberance annulaire. En sortant de celle-ci les faisceaux pyraniidaux sont en partie scpares par la substance noiratre des cordons anterieurs de la moelle epiniere, qui, comme je le fcrai voir plus bas, Iraversent la ditc piotvdierance a peu-prcs de la meme mauiere pour aller aux couches opliques.

(’) Sajgio Joiir» U vera itiuUura del ccrvcUo cc. pag. 86. Sassari 1809.