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PAH I.. ROLANDO 3

les (liftiTcns t’lwncns dont est compo6t’e la mocUc alon^e’c, en consequence, en examinant chacuu de ces clcmens separeinent, H sera plus farile de les suivie, la ou ils se trouvent plus compliques, el enlrelares avec les auUes; de manicre qu’ou pourra reussir a en fau-e une analyse plus exacle, et jJus precise de ce qu’on aie pA faire justjii’a present.

Des faisceaux pjramiJaux.

Deux faisceaux de fibres medullaires, qui forment deux eminences oblongues, larges de ti-ois lignes a peu-pres, (pi’on a nominees eminences pyramidales anterieures, s’elevent a dioite et a gauche de la face anlerieure des cordons anterieurs de la moelle epiniere. Elles commencent precisement i4 a 1 6 lignes au-dessous de la protuberance annulaire, ce fpii repond a peu-pres au bord du grand trou occipiul. Les dits faisccauv en s’elevant passent au-devant des eminences olivaires qui les eloignent des dits cordons anterieurs. Arrives au bord inferieur de la protuberance cerebrale les deux fiisceaux pyramidaux paraissent un peu etrangles et leur fibres plus compactes, mais a mesure, qu’ils montent derriere la dlte protuberance, ils s’enfoncent dans un amas de sulistance cendice, qui en divise et en scpare les fibres dont ils sont composes. Ces fibres se rcunissent de nouveau au bord superieur du pont de Varole, et se conlinuent dans les pedoncules des hemispheres.

Les faisceaux pyramidaux ccpendant nc forment pas toute lepaisseur des pedoncules cerebraux, mais seulcment leur partie anterieure, et externe, puisque leurs fil)res en sortant de la protuberance annulaire sont separces des jiarlies plus internes pai- un amas de substance noinilre (i) de maniere, que je ne crois pas qu’ellcs concourent a former les couches opliqucs, comme MM. Gall et Spurzheim ont avance.

(i) Vicq-d «ir. PI. XXI. XXII. XXIII. XXVI- XXVII.