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I’AR LE CIIE\. AVOCADRO 1^7
’u qui sout analogues par leur coinposiliou avcc des sels lieulrcs i base alcaline, sans diiterminer par des observations precises leurs caractercs de nciUraiile, on qnelles soiit les proporlioiis dans les qnelles on obtient reellement ces caraclei’es lorsqu’il est possible d’y pai’venir, quoiqu’il soit bien coniiu que plusieurs de ces sels sont acidcs. C’est un siijet tout neuf dont il est a esperer que les cliiinistes s’occnpcrout 4 ravcnir avcc soiii; ce ii’est que siir un grand nonibre d’observalions de ce genre que pouiTont ^Ire foiides ieS rcsultats des considerations chimiqucs analogues i cellos que nous avons presentees pour les aulrcs substances, pour determiner Tordre et la valeur de Icurs pouvoirs neulralisans. Tout ce qu’on peut dire a cet egard avcc quelque probabilil(’ dans I’etat actuel de nos connaissances, c’ost que les pouvoirs neulralisans de ces dilli’rcus mdlaux sont en general compris a pen pros er.tre celui que nous avons Irouve pom- le selenium, qui est le |)his eleve des pouvoirs acides qui se soit presente dans nos resultats pour les metaux acidifiables ( savoir a peu-pres — o,3, pouvoir acide qui suit de pres ceux du carbone, du phosphore etc. ), et celul qui appartient selon nos calculs aus metaux alcalilirtbles Jes raoins alcalins, qui abstraction faile de cellii du barium serait a peu-pres -+-i. D’apres cela ces corps, dont le nombre est assez consideralde auraient tons des pouvoirs neulralisans fort ra{)prorlies entre eu\, et au point de la neutralile, les xms au-dessus, les autres au-dessous de ce point, ct cette circonstance reudra Ires-difticile la determination de la valeur cxacte, et de I’ordre de ces pouvoirs, par Tapplication de nos principes aux sols neutres que ces corps pcuvcnt former (i). On sail au reste
(i) On pcul remarqHcr que d’aprts Ics limitcs que nous venons d’ assignor aux pouvnirs ncutralisaos de cos metaux, lours oxides scruut les uns doues du pouvoir neulralisanl acide, Jes aulrcs du ponvoir neutralibaiit alealiii, scion les pouvoirs neuU’ali’ians propre<r aux metaux, les masses de leurs molecules et le iioiuhrc de molcculc.t d’oxiT;»’n« qu iU j.ieauent, ee qui par-it usse? caafornie aux ubservuliuns. i
