Pagina:Manzoni.djvu/93


il manzoni a parigi. 91

Non vorrei ingannarmi, innanzi ai professori di stilistica, dicendo che riconosco, per esempio, anticipato in parte il fare manzoniano in queste parole, con le quali si termina la prefazione del Coup-d’œil sur les révolutions et sur la réforme de la Médecine, del Cabanis: «Cette introduction est la seule partie que j’aie pu terminer. Je m’étais refusé jusqu’à ce moment à la rendre publique, dans l’espoir de compléter un jour l’ouvrage entier tel que je l’avais conçu. Mais le dépérissement total de ma santé ne me permet plus de nourrir cet espoir, qui fut toujours peut-ètre beaucoup trop ambitieux pour moi. Je finis donc par céder aux vœux de quelques amis, et par livrer au public cette faible esquisse. J’aurais voulu la rendre plus digne de lui et d’eux, mais la mème raison qui m’engage à la tirer de mon portefeuille, m’ôte le courage et les moyens de la perfectionner. Telle qu’elle est, elle renferme, je crois, des idées utiles; c’est assez pour écarter les conseils de mon amour-propre, qui peut-ètre la condamneraient a l’oubli; et si nos jeunes élèves, auxquels elle est particulièrement destinée, retirent quelque fruit de cette lecture, l’avantage de les avoir aidés dans leurs travaux sera pour mon cœur bien au-dessus de tous les succès les plus glorieux.» Io non dico che qui dentro ci sia il Manzoni; ma mi pare di ritrovarci, fino ad un certo segno, il suo modo di dire, e però non ho creduto di doverlo tacere. Nel Cabanis, oltre al medico filosofo, vi era l’apostolo, un bisogno continuo di comunicarsi vivamente ed utilmente agli altri; questo bisogno il Manzoni non l’ha sentito in pari grado, anzi, per dire