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introduz. alla scienza sociale |
[§ 101] |
Réné Bazin, nella seduta del 29 aprile 1904, dell’Académie Française, principia col dimostrare che l’arte deve essere umana: «Nous pouvons, tout nous invite à croire que, si nous n’existions pas, les planètes n’en décriraient pas moins leurs orbites à travers l’espace; et il ne paraît pas probable que, si nous disparaissions quelque jour de la surface du globe, la nature et la vie dussent s’anéantir et disparaître avec nous. Mais qu’est-ce que l’art en dehors de l’homme? A quoi répondrait-il? Et quelle en serait seulement la matière? L’art n’a proprement d’existence et de réalité que pour l’homme et par l’homme.... C’est pourquoi la première condition de l’art est d’être humain, même avant que d’être de l’art». Notisi che qui umano vuole semplicemente dire pertinente, appartenente, all’uomo; e con quel significato, la proposizione enunciata è incontestabile. Ma, appena dimostrata la sua proposizione in un senso, tosto il Brunetière l’usa in un altro; e con un giuoco di bussolotti, umano si muta in umanitario, il che non è punto la stessa cosa, «Les naturalistes avaient fini par l’entendre (la proposizione nel senso sopra indicato)... ils se sont rendus compte que le roman naturaliste, libéré de ses anciennes contraintes, ne pouvait manquer de tendre tôt ou tard au roman social». Ecco il nuovo significato che fa capolino. «En se jetant dans le peuple, selon le mot de La Bruyère, il était donc inévitable que le naturalisme fit des découvertes...» Ed ecco che sociale toglie un significato particolare, appartenente a certe classi sociali; proseguendo, quel significato diventa ognora più particolare, e l’arte umana diventa non solo l’arte umanitaria, ma anche umanitaria nel senso che piace al Bru-