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98 | introduz. alla scienza sociale | [§ 85] |
Si possono notare i seguenti mutamenti nei sentimenti morali. 1.° Un aumento generale di pietà morbosa, a cui si dà il nome di umanitarismo. 2.° Più specialmente un sentimento di pietà e anche di benevolenza pei malfattori, mentre cresce l’indifferenza pei mali del galantuomo offeso da quei malfattori. 3.° Un aumento notevole di indulgenza e di approvazione per il mal costume femminile.
I fatti che stanno in relazione con quei mutamenti sono i seguenti: 1.° L’aumento di ricchezza del paese, il che permette di sciuparne una parte per l’umanitarismo e per l’indulgenza pei malfattori. 2.° La maggior partecipazione che hanno le classi povere al governo. 3.° Il decadere della borghesia. 4.° Lo stato di pace non interrotto per trentaquattro anni.
del come i più ora intendono la nuova fede. M. Pidoux, La jeunesse socialiste, Lausanne, 15 janvier 1903: «Le socialisme est lui même une religion. C’est la religion par excellence, la religion humaine qui ne croit plus hypocritement à un monde meilleur, mais qui veut que les hommes, solidaires les uns des autres, unissent leurs efforts pour faire de la terre un paradis où l’espèce humaine puisse jouir de la plus grande somme de bonheur possible... Cette religion vaut bien celle qui depuis vingt siècles a planté sa croix sur la terre... Notre religion veut établir entre les hommes l’égalité... Elle est la religion de l’homme, de la science, de la raison... Notre religion fait germer dans les cœurs l’amour du prochain et la haine du mal. Elle fait germer aussi la révolte qui libère et qui console... Elle fait germer la révolte contre la societé où nous vivons, et prépare la transformation de celle-ci sur les bases du collectivisme. Deux religions sont en présence. L’une est la religion de l’égoisme et de l’erreur, l’autre est celle de la solidarité et de la science. Cette dernière sera la religion de l’avenir»