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d’Aristote, dont Brunetto avait déjà donne une traduction

italienne. Le second, plus volumineux que le premier, en est une sorte de commentaire. A part un petit nombre de sentences de son propre fonds, que Brunetto y a jointes, ce n’est guère que la copie d’ un recueil de passages tires des moralistes anciens et modernes, sacres ou profanes, traduits en vieux français, et couueus sous le titre de Moralité des 2ihiIosophes: il existe un très-grand nombre de manuscrits de cet ouvrage en vers et eu prose, et le savant Florentin n’ a guère eu d’autre paine que de choisir la version qui lui convenait pour en enrichir le Livre du Trésor. Du reste l’autor ne fait point mistèro de cet emprunt^ et donne pour raison que plus on réunit de bonnes choses, plus il en resuite de bien (Livre IL part. IL cap. XL VI. nel Volgarizzamento, libro VIL cap. I.)

Trovo tra le postille del Serio, alle parole di questo capitolo: — E si lo trasmuterei di latino in romanzo: «Questo medesimo originale latino dell’Etica di Aristotile abbiamo nel ms. Marciano CXXAIV classe II tradotto in volgare da un’ altra penna antica, la quale un’ altra più. antica traduzione rammenta nel proemio del novello traduttore. »