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Projet franco-italien sur l’histoire de l’immigration.

Ce projet associe l’«Archivio storico dell’Emigrazione» de la province de Cuneo (Maria-Josefa Cerutti), la province d’Imperia, les universités de Nice (Ralph Schor), de Turin (Paola Corti) et de Gènes (Augusta Molinari), et les Archives départementales des Alpes-Maritimes. Son objet est la constitution d’une base de données documentaires sur l’immigration italienne dans les Alpes-Maritimes. Cette collaboration a donné lieu à la publication conjointe d’un recueil d’articles intitulé «L’émigration transfrontalière: les Italiens dans la France méridionale», numéro spécial de Recherches régionales, 3e trimestre 1995.

Programme «Villages d’altitude»

Il s’agit de procéder à un état des lieux des connaissances dans le domaine des villages d’altitude, d’étudier les possibilités de réinvestissement de ces savoirs dans les initiatives locales de développement. Porté par le Musée dauphinois de Grenoble, le musée départemental et les archives départementales des Hautes-Alpes ainsi que le Parc naturel du Queyras, il a permis en décembre 1995 l’organisation à Arvieux en Queyras d’un séminaire pluridisciplinaire et international regroupant des historiens, des géographes, des ethnologues et des conservateurs de musées.

Programme franco-japonais «De la ville à la ville alpine»

Ce programme pluridisciplinaire, qui associe aux historiens des géographes, des sociologues, des urbanistes et des littéraires français, japonais et autrichiens, est soutenu en particulier par le CNRS au Japon, la Maison franco-japonaise de Tokyo, et les Services culturels de l’Ambassade de France à Tokyo. L’objectif est de rechercher ce qui fait l’identité des villes alpines, et, s’agissant plus particulièrement de la dimension historique de la question, de s’interroger sur la manière dont la montagne a peu à peu été considérée comme un élément spécifique de leur développement ou de leur retard.

Le bilan n’est sans doute qu’incomplet. Avec toutes les lacunes qu’il comporte sûrement, il n’a pour seule ambition que de témoigner de la diversité des entreprises de recherches sur les Alpes, entreprises qui ne se limitent pas à la seule communauté des historiens, mais sont aussi portées par des sociologues, ethnologues, dialecticiens, géographes, etc. La COTRAO (Communauté de travail des Alpes occidentales) a déjà été l’occasion de faire converger une

FAVIER: L’HISTOIRE DES ALPES EN FRANCE 33