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vantes? par quelles lois, par quels edits, par quels rescrits leur a-t on défendu d’ouvrir les yeux et de lire, et de retenir ce qu’ elles ont lû et d’en rendre compte dans leurs conversa«tions et dans leus ouvrages? Ne se sont elles pas au contraire établies dans cet usage de ne rien savoir, ou par la faiblesse de leur compléxion, ou par le soin de leur beautè, ou par une certame légereté qui les empêche de suivre une longue étude, ou par les distractions que donnent les details d’un domestique, ou par un éloignement naturel des choses pénibles et sérieues, ou par une curiosité toute differente de celle qui contente l’esprit, ou par un tout’autre gout que celui d’éxercer leur mémoire? Mais a quelque cause que les hommes puissent devoir cette ignorarne des femmes, ils sont heureux, que les femmes qui les dominent d’ailleurs par tant d’entroits aient sur eux cet avantage de moins.»

Chi non vedesse qui, che tutte le cause alle quali La Bruyère suppone doversi l’ignoranza della donna e la sua frivolezza, a non altro attribuir si debbono che all’educazione che le si dà, ad un falso criterio che le si forma, legga quest’altre che le seguono, nelle quali l’Autore, dopo avere asserito non essere la Donna saccente che un oggetto curioso, ma affatto fuori d’uso, distinguendo dal pedantismo la vera sapienza soggiunge: «Si la Science et la sagesse se trouvent unies en un même sujét, je ne m’informe plus du sexe, j’admire: et si vous me dites, qu’ une femme sage ne songe guère à devenir savante, ou qu’une femme savante n’est guère sage, vous avez dejà oublié ce qui vous venez de lire, que les femmes ne sont detoumées des Sciences que par de certains défauts. Concluez donc vous mème, que moins elles auraient de ces défauts, plus elles seraient sages, et qu'ainsi une femme sage