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ha i margini fioriti di tutti i fiori di primavera — queste pagine quasi tutte d’amore, veramente sentite, veramente sofferte, forse; mi sono trovata a ripetere fra me le recenti parole d’un valente scrittore francese e le ho ridette, malinconicamente: «La vie active avec ses promesses et ses triomphes, vaut elle qu’on lui sacrifie l’amour?... L’amour, de son côté, mérite-t-il les privations, les regrets, les remordes qu’on endure pour lui quand on a trop écouté sa voix?... Tout passe, tout coule, tout s’effondre: il faudrait un point fixe, au-dessus de la vie, au-dessus de l’amour...»