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140 | illustri italiani |
royaume, et alors ils ne resteraien plus à Milan. Voici comment je concois l’organisation de l’Institut. Il faut déclarer: 1° que l’Institut du royaume se constitue des Académies de Pavie, Bologne, Venise et Padoue; 2° que chaque Académie sera organisée de la manière suivante (à peu près comme vous organisez l’Istituto); 3° que les membres des Académies ne prendront pas le titre de membres de l’Institut d’Italie, mais celui de memore de l’Académie de.... en répartissant le nombre total entre ces cinq villes, en proportion de leur importance; qu’ils toucheront la somme de.... du Trésòr; qu’une réunion des classes aura lieu à Milan, où on décidera ce qui sera digne d’ètre imprimé dans les Mémoires de l’Institut; qu’une place venant à vaquer dans l’Institut d’Italie, l’Académie dans le sein de laquelle doit résider le membre nominerà, à pluralité absolue, six candidats: cette liste sera envoyée aux quatre autres Académies, et il faudra réunir les suffrages de trois Académies pour se trouver nommé; si, sur ces six membres présentés, aucun ne réunissait le suffrage des trois Académies, l’Académie présenterait d’autres sujets, et dans les cas que cette troisième présentation n’eùt pas plus de succès, la place resterait vacante pendant un an. Peuvent ètre nommés des individus de tout le royaume, pourvu qu’ils prennent l’engagement de résider dans les Académies où ils seraient nommés. Appellez quatre membres de l’Institut, et discutez avec eux ces idées. C’est le seul moyen de créer un Institut en Italie. En France, tout est à Paris; en Italie, tout n’est pas à Milan: Bologne, Pavie, Padoue, peutètre Venise, ont leurs lumières à eux».
Ecco in che modo Napoleone concepisse l’accentramento, del quale era pure tanto geloso, e che il suo senso pratico riconoscesse che le tradizioni e le abitudini, le quali altra volta egli equiparò alla giustizia, rendono diverse le condizioni dell’Italia da quelle della Francia. In fatto, secondo il decreto 25 ottobre 1810, fu determinato prendesse il nome di Istituto Italiano di scienze, lettere, arti; risedesse in Milano, avendo quattro sezioni a Venezia, Bologna, Padova, Verona; ogni dicembre tutti i membri pensionati intervenissero ad un’adunanza generale in Milano; oltre due congressi periodici per anno de’ membri di ciascuna sezione, e le tornate mensili. L’assegno per le pensioni e le spese fu portato a lire 120,000 milanesi (franchi 80,000).
Ma, almeno nella nuova forma, tardò ad operare, giacché soltanto all’8 febbrajo 1812 compariva la nomina de’ secretarj delle sezioni; poi nel marzo il regolamento organico. Questo riduceva l’Istituto a due classi; una di scienze e di arti meccaniche; una di arti e lettere liberali: i membri di questa seconda doveano stare a quei della prima come 3 a 2: oltre un presidente generale, ciascuna classe aveva un direttore. Le due classi si unirebbero per esaminare i prodotti dell’industria e delle arti, da premiarsi nella solennità di san Napoleone.
Fu in questo tempo che l’Istituto ebbe o assunse l’incarico di formare il vocabolario della lingua italiana, come a lungo diviseremo. Caduto il regno d’Italia, l’Istituto continuò col titolo di Cesareo, poi di Imperiale