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368 | ACTE CINQUIÈME |
Le Vicomte. Oui, madame, vos ordres seront respectés; vos conseils, et votre exemple seront pour nous des leçons continuelles de vertu.
Le Marquis. (Tendrement, et la main en l’air) Madame...
Araminte. (Avec passion) Ah, ma fille, ma fille!.. (avec gaîté) Allons, monsieur le Marquis, j’y consens.
Le Marquis. (Très-gaîment) Et moi!.. voilà qui est bien.
Dorimène. Un moment, écoutez-moi de grâce. Jusqu’à present je n’ai rien dit, étant trop interessée au bonheur de mademoiselle. Mais avez-vous réfléchi, que la raison, la bienséance et l'honnêteté même ne vous permettent pas d’achever tous ces arrangemens sans la participation de mon frère?
Araminte. Voyons monsieur votre frère.
Dorimène. Je vois Frontin... holà Frontin!
SCÈNE DERNIÈRE.
Les personnages précédens1 Frontin.
Frontin. (En habit bourgeois) Madame.
Dorimène. Appellez votre maître.
Frontin. Je n’ai plus de maître, madame, il m’a mis à la porte.
Dorimène. Mais, où est-il actuellement?
Frontin. Il vient de monter dans sa chaise de poste, et il est parti pour sa terre.
Dorimène. Il est parti? Comment? Pourquoi?
Frontin. Voici une lettre, qu’il m’a chargé de vous remettre, madame. C’est tout ce qu’il m’a donné, en2 récompense de dix années de service.
Dorimène. (Lit la lettre tout bas.)
Le Marquis. (A Frontin) Est-ce qu’on ne soupera pas ce soir?
Frontin. Monsieur de Chateaudor feu mon maître a fait éteindre le feu, il a ferme la porte de la cuisine et celle de la salle à manger, et il a emporté les clefs avec lui.