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L'AVARE FASTUEUX | 365 |
SCÈNE X.
Le Marquis, La Fleur, madame Araminte précedée par un domestique avec un flambeau.
Le Marquis. Madame, j’allois monter pour avoir l’honneur de vous voir. Mais... où allez-vous, s’il vous plaìt?
Araminte. Je vais prendre congé de monsieur de Chateaudor.
Le Marquis. Vous partez, madame? (les deux domestiques posent les flambeaux sur deux tables, et sortent)
Araminte. Oui; d’ailleurs j’ai un compliment à lui faire, et à vous aussi, monsieur le Marquis.
Le Marquis. Ah; ah; est-ce que vous avez su 1 les projets de notre hòte généreux, charmant?
Araminte. Oui, monsieur, et je vous en félicite de tout mon cœur. (avec charge)
Le Marquis. A ce que je vois, madame, vous ne savez pas le beau de l’histoire.
Araminte. C’est à dire.....
Le Marquis. Que mademoiselle de Courbois lui a été refusée.
Araminte. Vrai?
Le Marquis. N’en doutez pas.
Araminte. Oh pour le coup, je vous en félicite d’avantage.
Le Marquis. Et qui est-ce, madame, qui vous en avoit parlé?
Araminte. Monsieur le Vicomte.
Le Marquis. C’est juste. Mon fils savoit la demande, et ne savoit pas le refus. Mais faites-moi la grâce de me dire, madame... mon fils vous a-t-il parlé de lui, de moi?
Araminte. Votre fils, ma fille, madame Dorimène ne font que m’étourdir, que me tourmenter. Je suis Je n’en puis plus.
Le Marquis. Est-ce que le sujet de mes vœux et de leurs instances pourroit vous déplaire? je n’ai pas une grande fortune à vous offrir; mais vous devez connoître mon bien, mes terres, Courbois,
- ↑ Manoscritto: sçu.