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352 | ACTE QUATRIÈME |
SCÈNE X.
Dorimène, Léonor à la porte.
Dorimène. Tant mieux si mon frère renonce à ses prétentions sur mademoiselle Léonor.... Comment! vous etes là?
Léonor. Etes-vous seule, madame?
Dorimène. Oui, oui, vous pouvez entrer librement.
Léonor. Je n’ai qu’un mot à vous dire, c’est la curiosité qui m’a emportée. Avez-vous rendu les diamans?
Dorimène. Oui.
Léonor. Qu’a-t-il dit?
Dorimène. Rien.
Léonor. Il n’a rien dit? il n’a pas été piqué du refus? (à part) C’est un homme sans cœur, je le déteste toujours d’avantage. (elle laisse tomber quelques larmes)
Dorimène. Ne pleurez pas, ma chère amie, vous n’êtes pas peut-être aussi malheureuse que vous le croyez. Il y a quelque lueur d’espérance.... Si je pouvois parler... j’aurois pour vous quelque sujet de consolation. Mais je ne puis rien dire encore.
Léonor. Ah ma chère cousine, ah ma bonne amie, dites-moi donc, dites-moi donc, je vous en prie.
Dorimène. Je ne le puis pas pour aujourd’hui. Demain peut-être.
Léonor. (En pleurant) Non, non. Ne me faites pas mourir.
SCÈNE XI.
Dorimène, Léonor, Le Vicomte.
Le Vicomte. (Avec heaucoup de gaîté) Je vous demande pardon, mesdames....
Dorimène. Comment, monsieur, vous nous surprenez là bien lestement.
Le Vicomte. Pardonnez-moi, pardonnez-moi de grâce. J’ai une nouvelle à vous donner, une nouvelle heureuse, inattendue, surprenante. Je suis dans les transports de la joie la plus vive.
Dorimène. Mais dites donc, parlez donc. Vous êtes fou, je crois.